Aller au contenu

BCL : Un premier trophée pour Karsiyaka ? Un deuxième pour Amath Mbaye ?

Le Pinar Karsiyaka va jouer demain la finale de la Champions League face à Burgos. Ce sera la 14e participation d’une équipe turque à une finale d’une coupe européenne. La série a débuté en 1993 et les Turcs en ont gagné 5: Anadolu Efes en Korac, Besiktas en EuroChallenge, Galatasaray et Darrussafak

Le Pinar Karsiyaka va jouer demain la finale de la Champions League face à Burgos. Ce sera la 14e participation d’une équipe turque à une finale d’une coupe européenne. La série a débuté en 1993 et les Turcs en ont gagné 5: Anadolu Efes en Korac, Besiktas en EuroChallenge, Galatasaray et Darrussafaka en ULEB Cup, et Fenerbahçe en Euroleague.

Le coach Ufuk Sarica a précisé en conférence de presse qu’il avait dû jongler avec deux vague de Covid-19 au sein de son équipe, et qu’il a sacrifié un match de championnat turc contre Fenerbahçe afin d’arriver au Final 8 de la BCL dans une forme optimum. Il a ajouté être fier de pas avoir procédé au moindre changement dans le roster même lorsque la pandémie de coronavirus a affaibli son équipe. Ufuk Sarica a déjà gagné une coupe d’Europe -la Korac en 1996- en tant que joueur, et veut faire de même comme coach.

«Je compare cette équipe avec celle avec laquelle nous avons gagné en Super League. Nous avons conservé la même équipe pendant deux, trois ans, en faisant des ajouts. Je travaille avec de très bons joueurs en tant que personne. Ils peuvent faire des erreurs, mais ils mettent toujours leur coeur sur le terrain et leur bravoure est un modèle tel que j’ai toujours voulu qu’il soit. »

Si Karsiyaka est à la recherche de son premier trophée européen, Amath Mbaye a déjà gagné la Champions League avec la Virtus Bologne en 2019. L’international a eu une présence déterminante lors des deux premiers matches de ce Final 8 avec 20 points, 5 rebonds, et 3 passes face à Nymburk, et 17 points et 5 passes face à Saragosse.

«Je suis épuisé. J’ai 31 ans maintenant. Trois matchs de cette intensité en six jours, c’est dur, » a t-il commenté après la qualification face à Saragosse. «Beaucoup de gens pensaient que nous n’avions pas de profondeur mais nous avons prouvé le contraire, nous sommes plus profonds que ce que les gens pensent. »

A noter qu’un autre joueur, passé par la Jeep Elite (Pau et Gravelines) est l’une des chevilles ouvrières de l’équipe turque, l’Américano-Jamaicain Sek Henry (1,93m, 33 ans), qui s’est fendu de 19 points et 5 rebonds en quart-de-finale et 24 points à 7/9 aux shoots en demi.

Photo: Amath Mbaye (FIBA)

Commentaires

Fil d'actualité