A 38 ans, sur le terrain, Céline Dumerc a encore du répondant. Après 5 matches de Ligue Féminine, l’arrière de Basket Landes présente une évaluation (12,6) supérieure à celle de la saison dernière (9,7) avec la meilleure moyenne de points (11,0) de ces dix dernières années, à l’exception de la saison 2016-17 (12,8).
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Pourtant, la Landaise n’approchera pas la longévité de l’Espagnole Laia Palau qui a fêté ses 41 ans en septembre et qui compte bien mener le jeu de l’équipe championne d’Europe aux Jeux de Tokyo. Même si elle est chaotique, cette saison est une tournée d’adieux pour Cap’s qui est dans le circuit pro depuis l’an 2000. Son avenir est désormais tracé. La fédération lui a fait l’offre d’être la manager général des Bleues et elle a sauté sur l’occasion. Longtemps les anciens internationaux prestigieux ont été tenus à l’écart d’une fonction de ce type, à l’exception d’un Jean-Paul Beugnot il y a déjà plus de trente ans et ce fut de courte durée.
« On se réjouit de l’arrivée de Céline », assure Jacky Commères, le directeur des équipes de France. « Pour la fédération, il s’agit d’accueillir nos athlètes les plus emblématiques. C’est aussi le cas de Boris Diaw. Yannick Souvré nous a rejoint (NDLR : Directrice de la Ligue Féminine depuis la rentrée). Cathy Melain est là. Je pourrai aussi parler chez les cadres techniques d’Isabelle Fijalkowki et d’Ana Kotocova. On est dans la recherche de la performance et pour ça, il faut s’adapter en permanence au programme des compétitions internationales, aux conceptions de projet d’équipe, aux relations avec les athlètes. De la même manière, Valérie Garnier et Vincent Collet sont à temps complet et cette professionnalisation permet de se mettre en ordre de marche pour performer. On cherche à staffer de la même manière l’équipe de France A masculine et l’équipe de France A féminine avec manager général, directeur sportif, intendant, et ce qui est aussi très important c’est la féminisation du staff que nous recherchons. »
Une saison de transition
Céline Dumerc a quitté l’équipe de France en juin 2017, en même temps que sa copine Gaëlle Skrela, sur une défaite face à l’Espagne en finale du championnat d’Europe mais en marquant 15 points. Elle établissait ainsi un record national de 262 sélections. Un trophée de plus pour une armoire qui déborde de titres et de médailles avec au milieu celle en argent conquis aux Jeux Olympiques de Londres qui en fit une icône du sport français. Avec déjà un peu de recul, on peut assurer qu’elle est l’égale chez les femmes de Tony Parker chez les hommes en tant que numéro 1 national de tous les temps.
Céline Dumerc n’est plus en short et maillot bleu mais elle n’a jamais réellement quitté l’équipe de France notamment par le biais de son rôle de consultante à la télévision. Mais malgré son immense expérience, elle est une apprentie dans ce nouveau job de cadre. Et cette saison comme elle est toujours en activité avec son club, est une période de transition, elle ne peut être disponible que lors des fenêtres internationales, comme le confirme Jacky Commères.
« Il y a un premier temps actuellement qui répond à son activité de joueuse et son activité en équipe de France. Céline arrive progressivement dans ses missions de manager général. On espère qu’elle prendra la pleine mesure après les J0 2021. Actuellement, elle cherche à travailler sur deux grands aspects : l’organisation et le fonctionnement de l’équipe de France mais aussi tout ce qui est la relation humaine. Céline participe à tout ce qui correspond à tout ce qui est aspect stratégique : enjeux, objectifs, moyens mis à disposition de l’équipe nationale. Et elle va nous apporter toute son expertise dans la relation avec Valérie, avec le staff et avec les joueuses, avec les clubs, avec les partenaires de la fédération. »
Céline Dumerc possède beaucoup d’atouts pour réussir dans sa nouvelle mission, notamment son charisme, son sens du contact, et aussi son humilité :
« Je suis la petite rookie et j’arrive ici avec beaucoup de plaisir. Je n’ai jamais rempli ce genre de mission auparavant, je suis en pleine découverte, j’arrive dans un groupe que je connaissais mais qui évolue. Je vais prendre du recul pour prendre la mesure de tout ce fonctionnement. Avant je ne voyais que le côté des joueuses et là je suis de l’autre côté, c’est hyper enrichissant. Je me laisse un peu de temps pour observer avant derrière d’amener mon expertise auprès du staff et des joueuses. »
Prochaine étape de l’apprentissage en février 2021. Et lancement pour de bon à l’été prochain.
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Pourtant, la Landaise n’approchera pas la longévité de l’Espagnole Laia Palau qui a fêté ses 41 ans en septembre et qui compte bien mener le jeu de l’équipe championne d’Europe aux Jeux de Tokyo. Même si elle est chaotique, cette saison est une tournée d’adieux pour Cap’s qui est dans le circuit pro depuis l’an 2000. Son avenir est désormais tracé. La fédération lui a fait l’offre d’être la manager général des Bleues et elle a sauté sur l’occasion. Longtemps les anciens internationaux prestigieux ont été tenus à l’écart d’une fonction de ce type, à l’exception d’un Jean-Paul Beugnot il y a déjà plus de trente ans et ce fut de courte durée.
« On se réjouit de l’arrivée de Céline », assure Jacky Commères, le directeur des équipes de France. « Pour la fédération, il s’agit d’accueillir nos athlètes
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Photo d’ouverture: Avec Marine Johannes (FFBB, Julien Bacot)