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Finale Betclic Elite : D'entrée, Monaco fait boire la tasse aux Metropolitans

A la mi-temps, les Mets étaient déjà engloutis (-31) et Monaco ne les a jamais laissés remonter à la surface même si l'écart s'est un peu allégé par la suite (87-64).

Bien reposés, avec une concentration maximale, favorisant l'extra-passe et le collectif plutôt que les exploits individuels, donnant le meilleur de ce qu'ils avaient exposés en Euroleague, les Monégasques ont fait lors de ce Match 1 une démonstration et pas de quartiers.

Tout le monde scrutait la prestation de Victor Wembanyama confronté à une opposition du top niveau européen et il a été pris dans un étau. Avec ses 8 points, 7 rebonds et 2 contres, il n'a probablement jamais eu aussi peu d'impact depuis le début de la saison. Quant à Bilal Coulibaly (3 d'évaluation), révélation de la demi-finale face à l'ASVEL, il va faire des cauchemars de cette soirée monégasque.

Parfois, un Match 2 ne ressemble pas du tout au premier, mais Monaco a laissé ce samedi soir une telle impression de puissance, de supériorité, qu'on a du mal à croire que la Roca Team ne va pas doubler la mise lundi.

Photo : LNB
Photo : LNB

Mike James en créateur

Toujours obligé de sacrifier deux non-JFL en raison d'un surnombre vis à vis du quota réglementaire, Sasa Obradovic a laissé cette fois en civil Chima Moneke et Donta Hall. Cela dégonfle ainsi un peu l'effectif monégasque légèrement moins replet qu'en Euroleague.

Les deux patrons présumés se mettaient de suite en évidence. Victor Wembanyama en plaçant un contre sur Donatas Motiejunas, et Mike James en inscrivant le premier panier de la Roca Team et en faisant peu après une passe magnifique après contorsion. Mais Wemby était bien tenu, tout spécialement par John Brown III, un bouledogue en défense, et si les Mets trouvaient un temps des solutions en attaque via ses Américains, ils souffraient face à l'intensité des deux côtés du terrain des Monégasques qui menaient 8-4 et 23-13 avec Mike James en créateur (5 passes sur ses 7 premières minutes de jeu).

-31 à la mi-temps

Le deuxième quart-temps fut une torture pour les Mets. Les Monégasques étaient collectifs, disciplinés, durs, imposaient un rythme fou, empêchaient leurs adversaires de souffler un seul instant et étaient adroits. Le danger venait de partout. Aussi, malgré un Armel Traore bondissant, les Mets prenaient une bourrasque en pleine face : 42-19 sur une claquette d'Alpha Diallo . Les jeunes banlieusards parisiens payaient cher leur leçon particulière. Le public de Gaston-Médecin se levait, chantait, et réclamait en quelque sorte les oreilles et la queue du taureau dès la fin de la mi-temps. Et son désir devenait réalité : 52-21 sur un trois-points au buzzer de Mike James !

Toute la feuille de statistiques était épouvantable pour l'équipe de Vincent Collet et se résumait avec le 69 à... 16 à l'évaluation dont la moitié pour le seul TaShawn Thomas, mais -5 pour Bilal Coulibaly et -3 pour Lahaou Konate.

20 minutes de garbage time

A la reprise, les Monégasques ont mis un certain temps à retrouver leur rythme en attaque, mais avec son 1/12 à trois-points à ce moment-là, Boulogne-Levallois ne pouvait pas espérer faire une percée du désespoir. C'est davantage la circulation de balle des Roca Boys qui était impressionnante et elle donnait le tournis. 71-37 à la 30e minute.

Chacun était déjà dans la préparation tactique et psychologique du Match 2, et faut-il accorder une grande importance à ce qui a suivi et au léger relâchement des Monégasques. On décernera tout de même un bon point à l'énergique Armel Traoré (15 points) qui a contribué à ce que les Mets sauvent la face.

La boxscore est ICI.

Photo : Mike James (LNB)

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