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Jérôme Alonzo, ambassadeur des Sharks d’Antibes (partie 1) : « Boris Diaw, c’est la force tranquille »

Beaucoup connaissent le Jérôme Alonzo, gardien de foot professionnel un peu fou qui a enflammé tous les stades où il est passé. De l’OGC Nice où le natif de Menton (le 20 novembre 1975) a été formé au FC Nantes (2008-2010) où il a terminé sa carrière, en passant par l’Olympique de Marseille le club…

Beaucoup connaissent le Jérôme Alonzo, gardien de foot professionnel un peu fou qui a enflammé tous les stades où il est passé. De l’OGC Nice où le natif de Menton (le 20 novembre 1975) a été formé au FC Nantes (2008-2010) où il a terminé sa carrière, en passant par l’Olympique de Marseille le club qui l’a révélé au grand public alors que le club phocéen évoluait en D2 (1995-1997), l’AS Saint-Etienne (1997-2001) et le PSG (2001-2008). Peu connaissent en revanche le Jérôme Alonzo fan de basket et des Sharks d’Antibes tout particulièrement. Au fil des années, les supporters historiques de Salusse Santoni, de la salle Jean Bunoz et aujourd’hui de l’Azur Arena se sont pourtant habitués à apercevoir la silhouette de ce passionné de la première heure et pas uniquement les soirs de match.

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En début de saison dernière, le président antibois Frédéric Jouve a eu la bonne idée de confier un poste à titre honorifique au premier supporter des Sharks, celui d’ambassadeur du club. La venue des Metropolitans de Levallois à 20h30 étant un événement à l’Azur Arena ce soir en ouverture de la 17e et dernière journée de la phase aller, l’occasion était toute trouvée pour faire le point avec ce vrai passionné également devenu consultant sportif pour France Télévisions après sa retraite des rectangles verts.

Voici la première partie de cet entretien consacré à ses premiers souvenirs de supporter et aux enjeux du match face à Levallois. La deuxième partie traitera des récents coups durs qui ont touché le club azuréen, l’indisponibilité du capitaine antibois Tim Blue après un malaise à l’entraînement survenu le 22 décembre, puis le récent départ d’Ali Traoré pour l’AS Monaco.

Jérôme Alonzo, quel est votre rôle aux Sharks d’Antibes ? Vous êtes le premier supporter ou une sorte de parrain ?

C’est exactement ça, je suis un peu le parrain, l’ambassadeur du club. Je tiens évidemment un rôle bénévole. On trouvait que c’était bien pour les Sharks que quelqu’un qui ait grandi à Antibes, qui connaisse le haut-niveau et le sport professionnel puisse représenter le club, que ce soit pour échanger comme aujourd’hui avec les médias, ou les sponsors et d’autres activités. Je suis là pour aider, j’apporte ma présence et ma bienveillance au club dès que je le peux. Je suis là à tous les matchs, c’est comme ça depuis quatre ans et j’espère de longues années encore.

Pouvez-vous rappeler comment vous êtes tombés amoureux du basket et de ce club ?

J’ai grandi à Antibes. C’est marrant parce tous les gens qui me croisent pour la première fois à la salle me demandent souvent ce que je viens faire ici. En fait je viens à la salle depuis que j’ai 13 ans. Je n’avais pas de scooter, c’était ma mère ou mon père qui m’emmenait à la salle Foch (Salusse Santoni) et revenait me chercher vers 22h après les matchs. C’était les premières sorties avec les copains, les premiers rendez-vous avec les petites copines. Je suis tombé dedans parce qu’il y a eu une vraie épopée, il y a eu des titres, et j’ai commencé à me sentir proche du club, à supporter l’équipe. Et je suis tombé amoureux de la salle, j’aimais y venir. C’est comme ça depuis 1985 et c’est encore le cas aujourd’hui dans notre nouvelle salle.

Jérôme Alonzo en compagnie du président directeur général d’Antibes, Frédéric Jouve

La première partie de championnat touche à sa fin ce soir avec la venue de Levallois. Comment jugez-vous ce début de saison ?

Je dirais plutôt très satisfaisant. On est tous d’accord pour dire que dans la logique des choses il nous manque une ou deux victoires à l’extérieur où on fait un petit blocage, on manque de réussite. Notre super parcours à domicile nous sauve. On a battus tous les gros à part Le Mans, et encore, on revient bien dans le match, on a la balle pour égaliser deux fois, on les avait joué dans les yeux. Donc satisfaisant à la maison, et à l’extérieur, on attend le déclic !

Comment vous sentez-vous à l’Azur Arena ?

J’aime beaucoup. Je la trouve belle, il y a de la proximité avec le parquet et au niveau des structures, les équipes adverses nous en disent le plus grand bien. Et il y a toute une organisation qui suit derrière du service commercial aux loges, aux VIP. Tout est réuni pour que le club puisse franchir un nouveau pallier. C’est une salle qui a une vraie âme, pas comme l’Espace Piscine (Salle Jean Bunoz) qui était destinée à être détruite. Là on est dans le luxe. C’est un petit Bercy avec une belle proximité. Le public répond présent et il y a eu de gros coups de chaleur pour les adversaires.

Le taux de remplissage est pourtant parmi les plus bas de Pro A…

Oui, mais même en semaine, les gens viennent et ça reviendra avec les résultats. Il faut se méfier du taux de remplissage et voir aussi notre capacité d’accueil. Ce n’est pas le meilleur taux car quand on fait 2500 personnes sur un match en semaine, c’est très bien, mais vu que la salle est grande, ça remplit à peine la moitié de la capacité d’accueil de l’Arena. On n’oublie pas d’où on repart non plus. C’est un nouveau projet très intéressant. Il y a encore peu de temps, Antibes était aux oubliettes. Ne nous plaignons surtout pas !

C’est la cinquième saison des Sharks à l’Azur Arena. Quel est votre meilleur souvenir dans cette salle ?

Je dirais le match de la montée contre Denain (victoire en deux manches en finale des Playoffs d’accession de Pro B en juin 2015, victoire 61-60 à l’aller, 76-64 au retour). Il y avait déjà Tim Blue (MVP de la finale), il y avait aussi Mamoutou Diarra (11pts, 10rbds), Fred Bourdillon qui met ce 3 points incroyable… Je me rappelle bien de ce match car c’était un gros bordel sur la route, j’avais raté le premier quart-temps. J’étais devenu complètement malade dans les bouchons.

Et à Santoni ?

Je me rappelle surtout des matchs contre Orthez. D’ailleurs, ce n’était pas Pau-Orthez, mais plutôt l’Elan Béarnais. J’avais un copain au centre de formation de Nice qui était de là-bas, on allait voir les matchs ensemble. A l’époque mes héros s’appelaient Georgy Adams, Lee Johnson, Robert Smith, Hugues Occansey… J’ai le souvenir d’un match de Coupe d’Europe où Georgy Adams avait marqué et en retombant, avait fini dans les panneaux publicitaires.

Ce vendredi, c’est la venue du Levallois de Boris Diaw. Vous l’attendiez avec impatience ?

Bien sûr, on reçoit quand même un champion NBA, ce n’est pas tous les jours. C’est un super mec et un super joueur, il va nous faire mal c’est sûr. Si on gagne demain, on se rapproche des places vraiment intéressantes et ça nous donnerait une petite marge sur nos concurrents directs ce qui ne serait pas du luxe. Terminer la phase aller avec 8 victoires, ce serait super, c’est pour ça que c’est un match très important.

Avec quel footballeur pourrait-on comparer le jeu de Boris Diaw ?

C’est difficile à dire. C’est la force tranquille, un peu comme Tim Blue, avec des gestes et un jeu old-school. Mais c’est dur de comparer un footballeur et un basketteur. Je ne peux pas dire Zizou, mais dans le palmarès, c’est lui qui s’en rapproche le plus. Boris n’est pas champion du monde ou champion olympique, mais quand tu es champion NBA, ça peut compter pareil non ? Niveau palmarès, celui qui saute aux yeux, c’est Zidane.

A suivre

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En début de saison dernière, le président antibois Frédéric Jouve a eu la bonne idée de confier un poste à titre honorifique au premier supporter des Sharks, celui d’ambassadeur du club. La venue des Metropolitans de Levallois à 20h30 étant un événement à l’Azur Arena ce soir en ouverture de la 17e et dernière journée de la phase aller, l’occasion était toute trouvée pour faire le point avec ce vrai passionné également devenu consultant sportif pour France Télévisions après sa retraite des rectangles verts.

Voici la première partie de cet entretien consacré à ses premiers souvenirs de supporter et aux enjeux du match face à Levallois. La deuxième partie traitera des récents coups durs qui ont touché le club azuréen, l’indisponibilité du capitaine antibois Tim Blue après un malaise à l’entraînement survenu le 22 décembre, puis le récent départ d’Ali Traoré pour l’AS Monaco.

Jérôme Alonzo, quel est votre rôle aux Sharks d’Antibes ? Vous êtes le premier supporter ou une sorte de parrain ?

C’est exactement ça, je suis un peu le parrain, l’ambassadeur du club. Je tiens évidemment un rôle bénévole. On trouvait que c’était bien pour les Sharks que quelqu’un qui ait grandi à Antibes, qui connaisse le haut-niveau et le sport professionnel puisse représenter le club, que ce soit pour échanger comme aujourd’hui avec les médias, ou les sponsors et d’autres activités. Je suis là pour aider, j’apporte ma présence et ma bienveillance au club dès que je le peux. Je suis là à tous les matchs, c’est comme ça depuis quatre ans et j’espère de longues années encore.

Pouvez-vous rappeler comment vous êtes tombés amoureux du basket et de ce club ?

J’ai grandi à Antibes. C’est marrant parce tous les gens qui me croisent pour la première fois à la salle me demandent souvent ce que je viens faire ici. En fait je viens à la salle depuis que j’ai 13 ans. Je n’avais pas de[/arm_restrict_content]

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Crédits photos : Sharks d’Antibes

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