Présent à Pau pour trouver un accord sur le déficit du club, le fondateur de CSG David Otto ne devrait pas être en mesure de fournir ce jeudi les garanties nécessaires demandées par la DNCCG pour que l’Elan Béarnais conserve sa place en Betclic Elite la saison prochaine.
Quasiment un an jour pour jour après l’officialisation, le 21 juin 2021, du rachat de l’Elan Béarnais par le groupe américain Counterpointe Sports Group (CSG), le club est tout proche d’une relégation administrative en Nationale 1, fort d’un déficit de trois millions d’euros annoncé par La République des Pyrénées.
Le journal explique que CSG n’a toujours pas versé les 800 000 euros prévus pour le rachat du club à la mairie de Pau la saison dernière. L’Elan a alors fait appel aux partenaires et actionnaires minoritaires pour sauver la place du club en première division, sans consensus trouvé. « Le but n’est pas que CSG ouvre en grand le chéquier pour remplir les caisses. Cela n’a jamais été l’idée », a insisté David Otto dans des propos repris par La République des Pyrénées.
Dix jours après être passé devant la Direction Nationale du Conseil et du Contrôle de Gestion (DNCCG) afin de se réengager en Betclic Elite, Pau pourrait subir une rétrogradation administrative. Le verdict du gendarme financier, attendu ce jeudi 23 juin, pourrait être accompagné de lourdes sanctions. Si une rétrogradation est prononcée, le club pourra encore faire appel. Encore faudra-t-il apporter des garanties financières d’ici là…
Si l’EBPLO a retrouvé cette saison un élan sportif avec une Coupe de France, premier trophée depuis 17 ans, et une première participation aux demi-finales du championnat depuis 2006, son grand projet US risque le flop total.
Photo : Brandon Jefferson (Jacques Cormarèche)