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Le Real dispose de l’Olympiakos pour l’ouverture de sa saison d’Euroleague

Opposé à l’Olympiakos du duo Vassilis Spanoulis – Kostas Papanikolaou, le Real Madrid n’a pas tremblé pour s’imposer sereinement (83-65) derrière un Sergio Llull (22 points à 7/11 aux tirs) de gala. Comme face à Oklahoma City la semaine passée, le meneur madrilène s’est régalé en attaque, avec déjà

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Opposé à l’Olympiakos du duo Vassilis Spanoulis – Kostas Papanikolaou, le Real Madrid n’a pas tremblé pour s’imposer sereinement (83-65) derrière un Sergio Llull (22 points à 7/11 aux tirs) de gala. Comme face à Oklahoma City la semaine passée, le meneur madrilène s’est régalé en attaque, avec déjà 15 points à la fin du premier quart, avant de laisser le collectif espagnol terminer le travail défensivement. Côté grec, Matt Lojeski (14 points) et Spanoulis (12 points, 5 passes) ont été trop esseulés face à l’armada espagnole.

Sergio Llull, 15 points en premier quart !

Le premier quart est un festival individuel de Sergio Llull. Ce dernier inscrit la bagatelle de 15 des 24 points de son équipe (24-17). Adroit à trois points, Llull se fait un malin plaisir de placer son accélération en pénétration et Spanoulis est tout simplement dépassé. Sur un tir à trois points de Luka Doncic, le Real commence à creuser l’écart en début de deuxième quart.

Avec son banc, plus doué offensivement que celui de l’Olympiakos, le Real s’envole. Mais les Reds ne tardent pas à raccrocher les wagons avec Matt Lojeski et son adresse de loin. Frustré par deux fautes prises rapidement, Anthony Randolph rate un petit tir à trois points mais ne rate pas son dunk planant ! Deux dribbles en partant de la ligne à trois points et voilà l’ancien du Loko qui place un dunk complètement loco !

Avec un jeu plus haché, le deuxième quart convient davantage à la troupe héllène qui revient au contact à la pause (42-40), notamment grâce à une belle fin de mi-temps de Spanoulis. Tel le diesel, le meneur de l’Oly monte en température au fil du match, et après une passe nickel pour le alley oop de Giorgios Printezis, le Span conclut la mi-temps sur un layup acrobatique… qui aurait pu mériter le and one !

Le Real monte les barbelés en 2e mi-temps

Au retour des vestiaires, les madrilènes remettent rapidement la main sur le match, notamment grâce à un 9-0 orchestré par les vétérans locaux, Rudy Fernandez en coquin et Felipe Reyes en grand acteur. Le plus dur semble fait avant le dernier quart (62-53)… Matt Lojeski tente bien de réduire l’écart monté à 11 unités mais les Reds n’arrivent pas à faire un rapprocher conséquent, la faute à un Jaycee Carroll qui prend le relais dans le tir de loin, et à un Randolph qui s’impose en force sous les panneaux.

A +12 à trois minutes de la fin (75-63), la messe est dite. Sergio Llull, qui dépasse le cap symbolique des 2000 points en Euroleague pour l’occasion, clôture le spectacle d’une dernière bombe à trois points, sa grande spécialité. Plus adroits et plus impliqués défensivement en deuxième mi-temps (seulement 25 points marqués par l’Oly sur les deux derniers quarts !), les joueurs de Pablo Laso s’imposent avec autorité (83-65) pour le premier match de leur saison européenne.

Preuve de la marge du Real, ni Andres Nocioni (au repos), ni Jonas Maciulis (en civil) n’ont participé à cette victoire autoritaire…


Les highlights du match :

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