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Le Brussels prêt à défier Chalon pour son baptême du feu en Coupe d’Europe

Malgré un programme chargé (à Alost, contre Charleroi, à Ostende et face à Mons), le Brussels a réussi son début de saison avec trois succès et une seule défaite. Chalon devra se méfier d’un club en constante progression.

loubry

Malgré un programme chargé (à Alost, contre Charleroi, à Ostende et face à Mons), le Brussels a réussi son début de saison avec trois succès et une seule défaite. Chalon devra se méfier d’un club en constante progression.

Vainqueur à domicile face à Mons malgré une entame de match catastrophique, le futur adversaire de Chalon est dans une spirale positive avant le match de Coupe d’Europe ce mercredi, comme le précise le coach Serge Crevecoeur.

Nous sommes soulagés d’avoir gagné, surtout après la défaite à Ostende. Pas dans le résultat, somme toute logique, mais dans la manière. On a su réagir et à quelques jours du premier match de Coupe d’Europe de notre histoire, c’était important d’aborder le match sur une note positive.

Une grande première pour le Brussels

Cette Coupe d’Europe, c’est un nouveau chapitre du club qui s’ouvre, comme l’expliquait l’entraineur, à l’heure de l’officialisation de cette participation.

Après notre parcours en demi-finale des playoffs belges, nous avions fait notre deuil européen. Mais la Fiba Europe nous a contactés via la ligue belge et le dossier a été rentré et accepté. Ce n’est pas du tout usurpé par rapport à la saison dernière, c’est tout à fait logique.

Ne pas se fier aux apparences

Le Brussels était un habitué des divisions inférieures et n’est en première division que depuis 2013. On rappellera au passage que la D1 belge est une ligue fermée de facto, nombre de clubs refusant de monter en D1, faute de budget. Ainsi, le Brussels a accédé à l’élite il y a trois ans donc après avoir obtenu une licence pour y participer. Huitième pour sa première saison, le club bruxellois n’a fait qu’évoluer, jusqu’à participer l’année passée aux playoffs pour la première fois de sa jeune histoire. Et sans y faire de la figuration. Le Brussels a en effet éliminé Charleroi avant d’accrocher Alost jusqu’au game 5.

Si l’on parle d’apparences, c’est que le club de la capitale joue dans un complexe sportif tout ce qu’il y a de normal. A côté de la salle, c’est la piscine communale où les adultes, enfants et écoles viennent barboter. Les tribunes sont rétractables, les lignes au sol sont cachées lors des matchs de D1 et la salle de presse et le bureau du coach ne font qu’un. Une salle qui a d’ailleurs reçu une dérogation. Une nouvelle salle est un must pour continuer à grandir et le public bruxellois semble prêt à suivre. L’entraineur bruxellois tenait déjà ce discours en novembre 2015.

Je souhaite offrir une vraie salle, une vraie sortie en famille avec des possibilités et des facilités de parking et de transports. Je veux y croire. ll y a un consensus sur le lieu mais avec la politique belge et bruxelloise, nous ne sommes jamais à l’abri.

Pour « The Game », le Brussels a accueilli Charleroi à Forest National, grande salle de concert de la capitale, et y a attiré plus de 6.000 fans. A l’époque déjà, c’était la preuve que le club de la capitale méritait une nouvelle salle.

Tout le monde l’a vu et je n’ai pas beaucoup de mots. C’est incroyable. Bruxelles mérite une bonne équipe de basket mais aussi et surtout une vraie salle de basket dans laquelle on peut continuer à progresser. Il nous faut un outil pour cela, et pas seulement au niveau sportif mais aussi commercial.

D’ici là, il y aura donc ce premier match de Coupe d’Europe de l’histoire du club. Chalon est prévenu, le Brussels n’est pas un oiseau pour le chat. Surtout à domicile où il ne s’est incliné que deux fois la saison dernière.

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