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Jean-Denys Choulet : « Quand on fait 1 sur 18 ce n’est pas un manque d’adresse, c’est une catastrophe »

Dimanche soir, l’Elan Chalon, qui était à deux victoires pour une défaite, recevait le SLUC qui n’avait toujours pas remporté le moindre match cette saison.

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Dimanche soir, l’Elan Chalon, qui était à deux victoires pour une défaite, recevait le SLUC qui n’avait toujours pas remporté le moindre match cette saison.

Après 40 minutes de jeu, les hommes d’Alain Weisz ont enfin pu débloquer leur compteur et ils enregistrent leur première victoire de l’exercice 2016/2017. Mené par un Dario Hunt en double-double avec 12 points et 12 rebonds pour 19 d’éval, le SLUC s’est imposé de dix unités (69-59) face à la formation de Jean-Denys Choulet.

Le coach de Chalon-sur-Saône est revenu au micro d’Elan TV sur cette défaite marquée par un manque d’adresse impressionnant des Chalonnais.

« Manque d’adresse, c’est le moins que l’on puisse dire. Quand on fait 1/18 ce n’est pas un manque d’adresse, c’est une catastrophe. Alors on peut voir les deux parties de cette défaite, voir que du négatif ou bien se dire qu’il y a quand même un peu de positif à savoir la volonté qu’on a eu de revenir dans le troisième et quatrième quart temps. Par contre un deuxième quart temps catastrophique comme ce fut le cas à Monaco et des joueurs qui, non seulement sont maladroits mais ce n’est pas le plus grave, mais qui n’ose pas prendre les tirs et c’est ça qui me gêne le plus. Quand on ne prend pas de shoot, on ne marque pas de points donc c’est compliqué. On est maladroit certes, mais en plus de ça on ne prend pas les tirs ouverts. On a un gros déficit de points et on ne pourra pas limiter les équipes à 60 points pour gagner des matchs. »

L’ancien entraîneur de Roanne a également avoué avoir été à court d’idées pour remettre ses joueurs sur de bons rails.

« Surtout un sentiment d’impuissance. C’est la deuxième fois que ça m’arrive. A Monaco au deuxième quart temps et ici au deuxième quart temps. Je me suis demandé quoi faire, s’il fallait faire rentrer un spectateur pour pouvoir marquer un panier parce que parfois les joueurs sur le terrain ne veulent pas prendre les shoots ou n’osent pas les prendre. Ils ont des positions de tirs ouverts mais ils ne les prennent pas. Même si Nancy a très bien joué le jeu en se focalisant sur deux de nos joueurs, comme les autres ne shootaient pas et bien c’était plus simple pour eux. Même s’il n’y a pas le feu au lac, moi je ne suis pas confiant dans l’avenir quand je vois une équipe qui refuse de prendre les tirs et quand je vois certains joueurs qui se cachent et qui, dans l’agressivité offensive, n’osent pas donner tout ce qu’ils pourraient donner. Ça, ça me gène. »

Il ajoute aussi qu’il se méfie de Nanterre, chez qui l’Elan se déplace samedi pour le compte de la cinquième journée de championnat.

« Ce qui est un peu moins bien c’est qu’on va jouer à Nanterre, vu qu’ils viennent de mettre 20 points au Mans, ça ne va pas être une partie plaisir mais peut-être que les joueurs seront un peu plus décontractés et auront peut-être un peu plus envie de lâcher le bras plutôt que de garder la balle et de partir tête baissée dans la raquette en faisant n’importe quoi. »

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