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Nicolo Melli : « Fabien Causeur a été notre arme offensive n°1 en décembre »

Elu meilleur joueur du mois de décembre par l’Euroleague, Nicolo Melli (16 points, 8 rebonds sur la période) a de fait été un des grands artisans de la belle remontée de son club de Bamberg. Au sein du plus italien des clubs allemands, Melli se régale pour sa deuxième campagne en Nord-Bavière.

Elu meilleur joueur du mois de décembre par l’Euroleague, Nicolo Melli (16 points, 8 rebonds sur la période) a de fait été un des grands artisans de la belle remontée de son club de Bamberg. Au sein du plus italien des clubs allemands, Melli se régale pour sa deuxième campagne en Nord-Bavière.

Pourtant, le mois de l’avent ne commençait pas sous les meilleures auspices avec notamment une défaite de deux points, au bout du bout, face au CSKA Moscou. Sur un tir assassin de Vitaly Fridzon.

« C’était difficile à avaler mais ce sont les champions en titre », rappelle Melli sur le site de l’Euroleague. « Quand on perd face aux champions sur le dernier tir du match, ça prouve quand même qu’on est sur la bonne voie. »

Et de fait, Bamberg a lancé un redressement spectaculaire par la suite, en enchaînant en l’occurrence quatre victoires sur ses cinq derniers matchs européens. Melli situe le déclic lors du succès à domicile face à l’Efes Istanbul de Thomas Heurtel.

« C’était un match très important, un match tournant, et notamment pour Fabien Causeur. Pour qu’il retrouve son meilleur niveau. Ce n’est pas facile de jouer dans notre système, surtout pour lui après quatre années dans un jeu très différent [à Vitoria, ndlr]. Il a été notre arme offensive n°1 en décembre. Il a été énorme face à Efes. Il a prouvé qu’il savait jouer. Il est incroyable. »

« On est une équipe généreuse et altruiste »

Pas avare de louanges pour son coéquipier tricolore, Melli souligne de manière générale l’altruisme contagieux de son escouade. Bien gérée par la « mafia italienne » comme le dit affectueusement Causeur, dans les bureaux et sur le bord du terrain (Andrea Trinchieri).

« Les performances individuelles proviennent du travail collectif. Si j’ai réussi à avoir ces stats, même si je m’en fiche un peu, c’est parce que l’équipe et le système me l’ont permis. On est une équipe très généreuse et altruiste. Chaque match, c’est un joueur différent qui peut briller. On a un groupe spécial. On n’a jamais baissé la tête [malgré les défaites]. On a continué à bosser, on est resté unis et comme les coachs nous le disent, le travail finit par payer. »

Désormais à 6 victoires pour 9 défaites, Bamberg peut de nouveau regarder vers le haut du classement. Et les playoffs ! Mais Nicolo Melli préfère encore prendre les étapes les unes après les autres. A chaque jour suffit sa peine…

« Personne ne pense aux playoffs, on pense simplement au match de la semaine. On doit procéder comme ça. Dans ce format de compétition, on ne peut pas penser à l’avenir car tout peut changer très rapidement. Une différence majeure par rapport à l’an passé en tout cas, c’est qu’on ne prend plus personne par surprise. Nos adversaires nous connaissent et donc, quand on gagne, c’est vraiment mérité. On doit continuer à prendre les matchs les uns après les autres. »

Si les playoffs sont redevenues une possibilité bien réelle, Bamberg et Melli ne peuvent effectivement pas relâcher leur effort. Ça se jouera sur peu de choses. Comme toujours dans ses joutes européennes !

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