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Léo Westermann se confie sur Sarunas Jasikevicius et son transfert avorté à Milan

Dans sa livraison de fin janvier, le mensuel Basket Le Mag propose notamment une interview de Léo Westermann qui joue –et bien- au Zalgiris Kaunas sous les feux de l’Euroleague. Le meneur alsacien parle notamment de l’ancienne star et néo coach Sarunas Jasikevicius.

Dans sa livraison de fin janvier, le mensuel Basket Le Mag propose notamment une interview de Léo Westermann qui joue –et bien- au Zalgiris Kaunas sous les feux de l’Euroleague.

Le meneur alsacien parle notamment de l’ancienne star et néo coach Sarunas Jasikevicius.

« On connaît le caractère du joueur, et comme coach, c’est encore amplifié ! (Il rit) C’est très volcanique. Je suis plutôt impressionné pour ce qui est sa vraie première année. Il travaille énormément. Quand j’arrive à la salle, sa voiture est déjà là. Son expérience de joueur l’aide énormément, il a joué avec de grands coaches. Il s’en inspire beaucoup. Il me fait penser particulièrement à Zeljko Obradović (Fenerbahçe) pour les méthodes d’entraînement, de petits trucs… Ça ne m’étonnerait pas qu’il ait eu un long entretien avec lui pour apprendre les ficelles du métier. Par exemple, il y a un temps-mort pris par l’équipe adverse et tu dois, en dix secondes, trouver tout ce qu’il faut dire, ce n’est pas évident pour un coach inexpérimenté. Mais là-dessus, il m’impressionne. C’est sûr qu’il va devenir un très grand coach. Aucun doute. »

Basket Le Mag en profite pour revenir sur la proposition que Léo Westermann, alors Limougeaud, avait eu de Milan en milieu de saison dernière.

« Quand on m’a proposé Milan avec, je ne vais pas le cacher, un très bon contrat et une très belle indemnité pour Limoges, je me suis dit que c’était possible, que j’allais demander au club de me laisser partir. Malheureusement, à cette époque-là, Monsieur Forte et Philippe Hervé étaient en divergence sur plusieurs points. J’étais le prisonnier de leur petite guerre. Soit le président devait choisir et accepter de me laisser partir, soit le coach devait choisir et assumer devant tout le monde de me laisser partir. J’ai pris conscience plus tard que Forte m’utilisait pour faire pression sur Philippe, en tout cas pendant une semaine ou deux, j’étais vraiment malmené. Et une fois qu’ils ont refusé, moi, j’étais de nouveau avec Limoges. Ça n’a pas été facile de se sentir un peu lésé comme ça, mais c’était fait, et j’avais à cœur de bien terminer la saison. »

Outre Léo Westermann, on trouve au sommaire de Basket Le Mag un zoom sur le Zalgiris avec un entretien avec la légende locale, Sarunas Jasikevicius, un dossier sur les salaires en Pro A, des interviewes de Edwin Jackson, Patrick Montel et Pascal Biojout, un dossier sur les anciens joueurs de Pro A devenus dirigeants ou coaches NBA, une rétro sur l’ASVEL de 1997, et des portraits de Ivan Février et Ante Zizic.

En commande sur le site www.basket-mag.com.

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