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Freddy Fauthoux : le rookie de la Leaders Cup qui a déjà tout gagné

La Leaders Cup a été créée en 2013 suite à un partenariat entre la Ligue Nationale de Basket et Disneyland Paris. Sa formule est simple : les huit meilleures équipes de la phase aller se rencontrent suivant la formule de l’élimination directe, en quarts, demis et finale. Sa cinquième édition se tien

La Leaders Cup a été créée en 2013 suite à un partenariat entre la Ligue Nationale de Basket et Disneyland Paris. Sa formule est simple : les huit meilleures équipes de la phase aller se rencontrent suivant la formule de l’élimination directe, en quarts, demis et finale.

Sa cinquième édition se tiendra à la Disney Arena du 17 au 19 février.

Si l’on reprend la chronologie de l’épreuve, il faut remonter à 1988 pour la naissance du Tournoi des As avec seulement les 4 meilleures équipes… de la saison régulière. Comme les dirigeants du basket français n’ont pas toujours eu de la suite dans les idées, ils passèrent à la Semaine des As en 1993 avec déjà huit équipes. Mais dès la fin de la première édition (phase finale au palais des sports de Gerland à Lyon), la compétition fut interrompue… Pour reprendre dix ans plus tard, au palais des sports de Pau, avec comme modèle la Copa del Rey espagnole et comme créneau le mois de février. Après dix éditions, la Semaine des As a donc pris l’appellation de Leaders Cup mais sans toucher aux fondamentaux.

L’actuel coach du Paris-Levallois Freddy Fauthoux a longuement porté le maillot de l’Elan Béarnais, club phare du basket français pendant vingt ans, ce qui lui a permis d’engranger un maximum de trophées dont 7 titres de champion de France et 3 Coupe de France.

En fouillant dans son palmarès, on s’aperçoit qu’il a gagné aussi le Tournoi des As, la seule édition de la Semaine des As première mouture, et la première édition de la Semaine des As deuxième mouture .

Jeudi, un Freddy Fauthoux barbu faisait partie des quatre coaches présents au tirage au sort de la Leaders Cup –avec le Palois Eric Bartécheky, le Villeurbannais JD Jackson et le Monégasque Zvezdan Mitrovic-. Il a maintenant l’occasion de gagner la Leaders Cup comme coach avec le Paris-Levallois, ce qui rendrait encore plus unique son palmarès.

A combien de Tournoi des As et de Semaine des As avez-vous participé ?

Les participations, je ne les connais pas. Les victoires c’est quatre. Mon premier trophée, c’est la Semaine des As en 91. C’était à Coubertin lors de ma première année pro (NDLR : l’Elan Béarnais avait battu son éternel rival limougeaud en finale avec 5 points du Petitou).

Et la dernière ?

Je ne sais plus.

Ça représentait quoi à l’époque de jouer le Tournoi des As ?

Pour moi l’essence du sport collectif, c’est de gagner des trophées. C’est quelque chose de concret que tu peux créer avec un groupe. Et c’est quelque chose de fort. Avant c’était la Semaine des As, là c’est la… (trou de mémoire) Leaders Cup. Oui, il faut que je m’entraîne (rires)… A mon sens, la Leaders Cup, c’est l’occasion de concrétiser la vie d’un groupe, de gagner des titres, comme c’est le cas avec le championnat de France, le Tournoi des As, la Semaine des As ou la Coupe de France. Tu peux revoir un mec plus tard et se dire « on a gagné ensemble un trophée ». Ce n’est pas donné à tout le monde mais je sais que si tu ne gagnes pas un trophée durant ta carrière de sportif de haut niveau, c’est un manque. Les trophées, c’est ce qui m’a toujours fait avancer.

A une époque, il n’y avait que quatre équipes au Tournoi des As. Là, il y en a huit et donc, il faut jouer trois matches pour gagner la Leaders Cup. C’est spécial de sauter d’un match à l’autre du jour au lendemain ?

Les gros rosters sont plus avantagés sur une formule comme ça. Forcément, tu as moins de gaz après deux matches si tu n’as que 8-9 joueurs vis à vis d’équipes qui en ont 10 ou 11. Après la formule est plutôt sympa car ça valide un bon parcours des matches allers, c’est une récompense pour un groupe qui s’est construit. Nous, c’est comme ça qu’on le prend même si ça ne garantit rien du tout pour la suite.

Avec Pau, vous étiez généralement le favori au même titre que Limoges ?

Personne ne tremblait au tirage au sort !

Là, vous avez tremblé ?

Non plus ! (rires)

Vous ne redoutiez pas de rencontrer Monaco ?

Allez, on peut se la jouer un peu… On est la seule équipe du top-8 à les avoir battu (rires) (NDLR : 98-83). Je pense que Monaco avait plus peur que nous (rires). Non, franchement, si tu fais des compets comme ça, si tu ne la gagnes pas, ça sert à quoi ? Et si tu veux aller au bout, il faut tous les choper. Si on avait eu Monaco, on les aurait joués de la même façon que l’on va jouer Pau. Ce sont des équipes qui ont terminé dans les quatre premiers avec de gros rosters avec des joueurs d’expérience, Pau comme Monaco. Peu importe l’adversaire.

Ce n’est pas frustrant qu’il n’y ait pas de Coupe d’Europe au bout ?

Un petit peu mais je me répète, ça sert à concrétiser quelque chose, à avoir un trophée au palmarès.

Vous en avez pas marre de rencontrer Pau et que l’on vous dise : « alors, Freddy Fauthoux, l’ancien du club, ça vous fait quoi de vous retrouvez face à l’Elan Béarnais ? »

De rencontrer Pau, non mais que l’on m’identifie à Pau, ça me gonfle un peu. Je suis à Paris, je suis très bien à Paris, j’ai envie de gagner avec ce club là. Pau, c’était une autre époque de ma vie. Là, je joue Pau avec Paris dont je suis l’entraîneur.

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