Confirmant qu’il avait reçu des propositions intéressantes du Mans –un club qu’il a précédemment fréquenté deux fois comme joueur, comme assistant puis comme coach-, et de Gravelines, un territoire inconnu, Vincent Collet explique ce matin dans les DNA pourquoi il a choisi de poursuivre trois saisons supplémentaires son aventure à Strasbourg. Il a notamment rappelé qu’il a échoué quatre fois en finale des playoffs de Pro A avec la SIG et qu’il a un goût de revanche dans la bouche :
« Je n’ai pas totalement réussi, c’est la première chose qui compte. Ensuite, il y a cet engouement nouveau derrière l’équipe. Les gens viennent au Rhenus pour partager des émotions. Ils étaient près de 200 000 l’an dernier. On sent qu’il se passe quelque chose. On l’a vu avec Limoges ces dernières saisons. Quand tu peux t’adosser à un public exceptionnel, tu parviens plus facilement à gravir les échelons. »
Visiblement, le projet de la future Arena a pesé dans son choix sachant que celui de Gravelines-Dunkerque n’a pas abouti alors que Le Mans doit se satisfaire d’Antarès qui a vingt-deux ans d’âge.
« Ça symbolise la volonté du club de poursuivre son développement. De manière générale, ma volonté est de continuer à accompagner le club sur les chemins du progrès. On y est engagé depuis quelques saisons, comme l’atteste notre finale en Eurocoupe l’an dernier. »
A la fin de la présente saison, Vincent Collet et le staff devront s’atteler à la reconstruction de l’équipe alsacienne puisque seuls Pape Sy et Frank Ntilikina –attendu néanmoins en NBA- seront encore sous contrat.
Quant à Christophe Le Bouille, le président du Mans, il a déclaré à Ouest France avoir été averti par Vincent Collet de sa décision dans la journée et être forcément déçu de son refus de revenir dans la Sarthe. Une ouverture pour Alexandre Ménard qui vient de suppléer Erman Kunter ?
« Tout est possible désormais. Alexandre Ménard a toujours été au courant de la situation. On va se concentrer sur cette saison. La situation du club n’est pas fameuse. C’est bien de penser au futur mais le présent me préoccupe. »
