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Orléans : Cela fait sept défaites d’affilée

Orléans n’a pas gagné un match depuis le 14 janvier à Dijon. Cela fait sept défaites d’affilée. Soit pas un point depuis que le championnat a enclenché la phase retour. Hier, l’OLB a été à deux doigts de mettre du beurre dans ses épinards avec une victoire à sensation chez le champion de France en…

Orléans n’a pas gagné un match depuis le 14 janvier à Dijon. Cela fait sept défaites d’affilée. Soit pas un point depuis que le championnat a enclenché la phase retour.

Hier, l’OLB a été à deux doigts de mettre du beurre dans ses épinards avec une victoire à sensation chez le champion de France en titre, Villeurbanne, décidément bien fragile à l’Astroballe.

Le coach Thomas Drouot s’est appuyé sur six joueurs majeurs dispos. Gabriel Olaseni a passé 38 minutes sur le terrain et Kyle McAlarney 37. C’est beaucoup face à une armada verte, certes privée de Bendja Sy mais qui comptait huit joueurs de base plus Amine Noua. Et forcément, ça a pesé dans les jambes et les têtes des Orléanais dans le money time, eux qui ont dû remonter un retard de 15 points concédé dans le troisième quart-temps.

Sur un trois-points, puis une interception et deux lancers de Marcellus Sommerville, ils menaient 78-75 quand l’ASVEL a renversé la table comme le décrit La Rep.

« Hodge marquait à son tour (77-78). McAlarney cafouillait avec Sommerville et Hodge (encore lui) en profitait. L’Asvel menait 79-78 à 32 secondes du terme de la partie. Plus que 20 secondes, et Eïto ratait le panier de la gagne. Puis, McAlarney celui de l’égalisation. »

Orléans s’est finalement incliné 82-78. Et le coach Thomas Drouot avait un goût d’amertume dans la bouche au moment de la conférence de presse.

« Je suis très fier de mon équipe, mais c’est vraiment hyper frustrant. On n’a pas su assez garder le contrôle sur la fin, ça nous coûte très cher. Et pour gagner ici, il faut faire zéro erreur… Il nous manque deux « stops » sur Walter Hodge qui met deux très gros paniers sur la fin. Mais je n’ai pas grand-chose à reprocher à nos joueurs car je n’oublie pas que l’on a joué à six contre l’effectif surdimensionné de l’ASVEL. »

En attendant le match Nancy-Dijon de ce soir, vital pour les Lorrains, très important pour les Bourguignons, la situation n’a pas changé en bas de tableau puisque Cholet et Antibes ont également mordu la poussière. Ce qui veut dire que si tout s’arrêtait ce week-end, Orléans serait en Pro B. Frôler l’exploit, c’est bien, mais la semaine prochaine, il faudra absolument gagner. C’est Nancy qui sera en visite au palais des sports. Un match de muerte comme disent les Espagnols.

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