Aller au contenu
FFBBLivenewsCaenNationale 1Pro BQuimper

Fief historique du basket, Caen est tout proche de retrouver la Pro B

Pour avoir donné un coup d’épaule à un joueur de Souffelweyersheim en janvier, Hervé Coudray a écopé de deux matches de suspension à purger face à Challans et Rueil. La sanction est plus facile à digérer dans le sens que le coach du Caen BC a vu son équipe s’imposer hier soir lors du match… Continue

Pour avoir donné un coup d’épaule à un joueur de Souffelweyersheim en janvier, Hervé Coudray a écopé de deux matches de suspension à purger face à Challans et Rueil. La sanction est plus facile à digérer dans le sens que le coach du Caen BC a vu son équipe s’imposer hier soir lors du match au sommet de Nationale 1 face à l’UJAP Quimper, 76-64.

« Je passe une période pas facile, même si on gagne. Je pense à mon passage devant la commission de discipline. J’avais à coeur de gagner », a déclaré Hervé Coudray à Ouest France. « On l’a bien négocié. On a surtout su contrôler le tempo, on ne les a pas laissés courir. C’est nous qui avons géré le rythme, c’est ça qu’il fallait faire. On a eu parfois beaucoup de corps pour récupérer les ballons. Tout n’a pas été parfait, mais l’important était de gagner. »

Alors que Quimper s’est essentiellement appuyé sur sa paire d’as constituée de Dwight Blunt (16 points, 7 rebonds, 7 passes) et Boby Bobrov (12 points et 8 rebonds), Caen a bénéficié de la production d’un éventail plus large avec six joueurs à au moins 12 d’évaluation.

Le CBC a toujours mené mais n’a jamais pris le large et n’avait que cinq points d’avance à quatre minutes de la fin. C’est Thomas Cornely qui a marqué un dernier panier à trois-points qui a libéré un palais des sports fort de plus de 3 000 spectateurs.

Le CBC n’a pas repris le point average (77-94 à l’aller en Bretagne) mais possède désormais deux victoires en bonus sur son adversaire direct.

On a prouvé à tout le monde qu’on était premiers du championnat et qu’on le méritait, a commenté Sébastien Cape à Sportacaen. On a maîtrisé le match de bout en bout. À nous de finir le boulot pour avoir la montée directe. »

Laurent Foirest ne disait pas autre chose à Ouest France :

« Caen était plus fort. Ça s’est joué à pas grand-chose. Si on marque quelques trois points de plus, je pense que la physionomie du match peut changer. Il ne faut pas baisser la tête, on a fait un match correct. Je pense qu’on peut tirer un trait sur la 1re place, que c’est mort. Il reste quatre matches, je ne les vois pas en perdre deux. »

Vingt ans plus tard Caen est proche de retrouver la ligue professionnelle. Et celle-ci peut s’en réjouir tant cette ville est historiquement un bastion du basket et ce club porteur d’avenir.

Commentaires

Fil d'actualité