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Heiko Schaffartzik (Nanterre): « Je suis très fier d’être une pièce de cette équipe »

Heiko Schaffartzik (Nanterre): « J’étais très heureux de jouer dans un grand match comme ça avec tout ces gens. Il n’y a pas quelque chose comme ça en Allemagne. Ici, c’est juste un match et l’atmosphère est très spécial et j’adore ça, je suis très reconnaissant. La deuxième chose, c’est que l’équip

Heiko Schaffartzik (Nanterre):

« J’étais très heureux de jouer dans un grand match comme ça avec tout ces gens. Il n’y a pas quelque chose comme ça en Allemagne. Ici, c’est juste un match et l’atmosphère est très spécial et j’adore ça, je suis très reconnaissant. La deuxième chose, c’est que l’équipe que l’on a cette année, c’est une vraie équipe. Beaucoup d’équipes ont des talents mais ils n’ont pas vraiment d’unité, nous on l’a. Et je suis juste très fier d’être une pièce de cette équipe. Et aussi on avait un très bon plan pour le match. On pense toujours que ce sont les joueurs qui jouent et qui marquent mais il y a une idée derrière ces joueurs et sans une idée, on ne peut pas jouer, on ne peut pas gagner.

Si on ne joue pas la défense, on ne joue pas (rires). Les coaches parlent souvent de la défense, Pascal mais aussi Franck (Le Goff, l’assistant). C’est juste une question de mentalité des joueurs et je pense qu’on a de la chance car on a beaucoup de joueurs qui veulent gagner. Et on ne peut pas gagner sans la défense. Je veux dire aussi que Mykal Riley a très bien joué ce soir en défense, au rebond. C’est une unité. On dit toujours qu’un poing est toujours plus fort que cinq doigts.

On a travaillé toute la saison pour ce match mardi (en finale de la FIBA Europe Cup contre Chalon) et on ne va pas arrêter juste parce qu’on avait un match aujourd’hui. Si tout arrive normalement, on va gagner. »

« Un relâchement mental quand on est à quarante minutes d’une coupe d’Europe, je pense que ça ne peut pas exister »

Pascal Donnadieu (Nanterre):

« Le plan, c’est déjà de ne pas sortir de ce que l’on sait faire. Parfois on nous caricature sur le tir à trois-points mais, au-delà d’avoir des joueurs capables de mettre dedans, toute l’année on travaille ces timings, ce spacing, ce décalage pour favoriser le fait que des garçons comme Heiko, Chris (Warren), Spencer (Butterfield), Hugo (Invernizzi) se retrouvent en bonne position. C’est un travail pour toute l’équipe. Après, c’est vrai qu’il vaut mieux avoir des shooteurs pour mettre dedans et puis je crois aussi que ça fait plusieurs matches que dans les moments importants, comme à la Leaders Cup contre Monaco, on n’avait pas manqué grand chose, on avait serré le jeu en défense, contre Chalon on n’a pas réussi à être très bon offensivement mais on a réussi à n’encaisser que 58 points là-bas, et puis si ce soir on a pris 79 points, c’est un peu à la fin, mais j’ai vu des garçons qui faisaient des efforts tous ensemble défensivement.

Il y a des joueurs qui brillent, que tout le monde voit, mais ce soir il y a un garçon -qui a été décrié et notamment par moi-même-, qui a fait un match très bon, c’est Talib Zana. Il a eu un rôle capital car il a contesté tous les picks and roll, il a extrêmement bien défendu et d’ailleurs il a eu un temps de jeu assez important. Une équipe, c’est fait de joueurs brillants et adroits et de joueurs qui font le sale boulot, qui ne rechignent pas. J’avais dit que ce soir il fallait que tout le monde se mettent au diapason et c’est ce que l’on a fait. On vit une année fabuleuse et ma grosse crainte c’était de ne pas soulever un trophée au moins sur les deux et là, on a fait au moins la moitié du chemin.

Il y a des joueurs qui sont réputés pour être des défenseurs moyens, je pense à Hugo Invernizzi. Et là, Hugo ils ont essayé de l’attaquer toute la soirée mais ils n’ont pas réussi. Il a résisté, il a montré qu’il est capable de défendre comme un joueur athlétique. C’est avoir de l’ambition et aller au bout de soi-même pour peut-être compensé le fait de ne pas avoir des qualités extraordinaires. Je fait le parallèle avec Stephen Brun qui avait réussi un jour à stopper Ricardo Greer et ce soir, il y avait du monde au poste 4 entre (Ryan) Pearson et (Mickaël) Gelabale et Hugo a stoppé Pearson plusieurs fois.

On ne peut pas ne pas célébrer un titre. On en a parlé et Heiko, qui est le parfait relais par rapport à moi, leur a déjà expliqué que quelque soit le scénario, il fallait que l’on reste focus, que l’on perde, que l’on soit déçu… Je pense que l’on a une équipe qui est ambitieuse, ça ne veut pas dire que l’on va battre Chalon, mais on peut très bien fêter ce soir avec notre public, à une heure raisonnable, ce sont des moments intenses que l’on vient de vivre avec la tribune du public, et quand on a de telles échéances, ça se fait naturellement. Je ne m’inquiète pas pour ça. Je sais que les joueurs, ça leur tient à coeur de soulever éventuellement un deuxième trophée. On a prévu une soirée à Nanterre avec nos supporters, on va la faire, on a fait aussi venir les joueurs de 2007 qui étaient en Pro B, mais on va être raisonnables… Et si jamais il y a un deuxième trophée, ce qui est loin d’être fait, alors là on pourra se lâcher mardi soir quitte à être vraiment fatigués pour le match d’Antibes samedi.

Depuis le match de Chalon, un journaliste sur deux choisit une version et l’autre journaliste choisit l’autre version. Il y en a un qui me disait avant le match « si vous gagnez, vous ne craigniez pas un relâchement? » Oui, c’est envisageable. Et un autre: « si vous perdez, vous allez être déçus, n’allez-vous pas prendre un coup derrière la tête? » Je ne sais pas quoi vous répondre… Ce que je sais c’est que c’est toujours mieux d’arriver (en finale de la FIBA Europe Cup) en ayant gagné un titre.

Ca double la performance qu’ont fait les joueurs ce soir: il a fallu être très précis en très peu de temps. Il ne faut pas oublier que mardi dernier, c’était un vrai combat à Chalon. Je ne sais pas comment on sera mardi prochain. On va essayer de se préparer le mieux possible. Un relâchement mental quand on est à quarante minutes d’une coupe d’Europe, je pense que ça ne peut pas exister. Pas avec les joueurs que l’on a cette année, c’est impossible. Un coup de moins bien physiquement, pourquoi pas.

Photo: Chris Warren et Heiko Schaffartzik (FIBA Europe)

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