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Final Four: L’Olympiakos braque encore une fois le CSKA Moscou

Il y avait comme un air de déjà vu ce soir à Istanbul. Après avoir fait la course en tête au cours des trois premiers quart-temps, le CSKA Moscou s’est écroulé lors des 10 dernières minutes face à l’Olympiakos (78-82). Les Grecs se qualifient ainsi pour la finale de l’Euroleague. La première demi-fi

Il y avait comme un air de déjà vu ce soir à Istanbul. Après avoir fait la course en tête au cours des trois premiers quart-temps, le CSKA Moscou s’est écroulé lors des 10 dernières minutes face à l’Olympiakos (78-82). Les Grecs se qualifient ainsi pour la finale de l’Euroleague.

La première demi-finale de ce Final 4 d’Euroleague s’annonçait tendue et on n’a pas été déçu. D’entrée de match, Nando de Colo s’empare du rôle de leader. Avec 6 points au compteur, le Français donne le contrôle du match à son équipe, bien secondé par Aaron Jackson (5 points) et la défense de Kyle Hines, auteur de deux contres. En face, Vasilis Spanoulis a du mal à rentrer dans son match et perd deux ballons importants.

Le deuxième quart-temps repart sur les mêmes bases. Georgios Printezis, qui aura vécu une soirée compliquée (3/10 au shoot et 4 fautes sifflées contre lui) rentre malgré tout ses lancer-francs et permet à son équipe de réduire l’écart. Mais sous l’impulsion d’un Milos Teodosic des grands soirs (23 points à 4/8 à trois points), les Moscovites augmentent petit à petit leur avance jusqu’à 10 points. Mais le shoot au buzzer de Dimitrios Agravanis permet aux Athéniens de rentrer aux vestiaires avec seulement 7 points de retard et d’espérer.

10 points pour Spanoulis dans le dernier quart-temps

Au retour, l’Olympiakos continue sa tentative de rapprochement, mais le CSKA remet un coup d’accélérateur. Après deux lancers-francs de Viktor Khryapa, les Russes comptent 11 points d’avance. Seulement, Kostas Papanikolaou puis Vangelis Mantzaris, auteur d’un nouveau buzzer-beater (le troisième du match pour les Grecs !) remettent leur équipe à flot et relancent totalement le match.

Les dix dernières minutes seront menées de main de maître par Vasilis Spanoulis. Le meneur grec y inscrit 10 de ses 14 points, dont un énorme shoot longue distance permettant de donner l’avantage à son équipe pour la première fois depuis la quatrième minute. C’est finalement Erick Green derrière l’arc puis sur la ligne des lancers-francs qui vient conclure ce nouveau come-back de l’Olympiakos face au CSKA Moscou.

Dimitris Itoudis, le coach grec du CSKA Moscou, ne peut que s’incliner devant la supériorité de l’Olympiakos :

« Etes-vous sérieux quand vous me demandez si j’avais un plan anti-Spanoulis ? C’est une blague ? […] Ils ont fait un super travail au shoot et aux rebonds et ça fait très mal. Nous avons eu des shoots ouverts et eux aussi. Mais eux les ont mis. Nous n’aurons pas la possibilité de défendre notre titre, mais c’est la règle du Final 4. C’est la deuxième fois que je perds une demi-finale contre l’Olympiakos depuis que je suis au CSKA Moscou. Ils ont une formidable équipe, mais ils ne sont pas les seuls. Toutes les équipes présentes au Final 4 ont une excellente équipe. »

De son côté, Dimitrios Agravanis, auteur de 8 points, se veut plein de retenue :

« C’est un sentiment incroyable. Nous sommes très heureux, mais je pense que nous devons retenir notre joie pour l’instant. Nous l’avions déjà fait en 2015, mais cette fois je veux remporter le titre. […] Nous jouons l’un pour l’autre, peu importe que ça fonctionne ou pas. C’est notre différence avec le CSKA. A la mi-temps nous nous sommes dit que nous n’avions rentré aucun tir. Nous étions menés de 7 points. Mais ensuite les shoots sont rentrés et nous avons gagné. »

Panagiotis Angelopoulos, l’un des deux propriétaires de l’Olympiakos, est très fier de ses joueurs :

« Nous avons une alchimie et un esprit d’équipe. Tous les joueurs font ce qu’ils peuvent. Même quand certains ne jouent pas à leur meilleur niveau, les autres prennent le relai et font ce qui doit être fait. »
La boxscore est ici.

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