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Philippe Braud (Bourg-en-Bresse) : « On se quitte en excellents termes »

A 32 ans, Philippe Braud vient de vivre sa deuxième montée en Pro A avec la JL Bourg. Un club qu’il va pourtant quitter cet été avec tristesse. Pour BasketEurope.com, il revient sur sa dernière saison burgienne et sur son avenir.

A 32 ans, Philippe Braud vient de vivre sa deuxième montée en Pro A avec la JL Bourg. Un club qu’il va pourtant quitter cet été avec tristesse. Pour BasketEurope.com, il revient sur sa dernière saison burgienne et sur son avenir.

C’est la deuxième fois que tu montes en Pro A avec la JL Bourg. Qu’est-ce que cette montée a de différent par rapport à la première ?

Déjà on est champion de France ce qui n’avait pas été le cas pour la première montée. [arm_restrict_content plan= »registered, » type= »show »]La première montée on l’avait jouée à l’extérieur, à Poitiers. Là c’était à domicile sur les matchs face à Denain et Fos. Cela nous a permis d’avoir une communion plus forte avec le public, donc il y a eu deux célébrations différentes.

Quand on joue à Bourg, on est forcément candidat au titre. Comment gère-t-on cette pression tout au long de la saison ?

Quand on signe à Bourg, quand on voit les ambitions du club, les coéquipiers qu’on a, on ne peut pas se mentir. C’est pour cela qu’on signe à Bourg. C’est finalement assez facile à gérer puisqu’on le sait dès le départ. Je pense que ça doit être plus difficile quand on joue dans une équipe qui visait les playoffs et qui se retrouve première une bonne partie de la saison et qui n’était pas forcément programmée pour ça alors que nous, on était programmé pour cela.

Fos-sur-Mer a réalisé un très bon début de saison en restant invaincu pendant un moment. Pendant ce temps Bourg avait un peu plus de mal. A aucun moment l’équipe n’a douté ?

On a fait un départ vraiment compliqué où on était à 4 victoires-4 défaites alors que Fos gagnait tout. A partir du moment où on avait un retard de 4 victoires, on se disait que ça allait être compliqué. Je ne sais pas si on a douté … Ensuite l’équipe a enchaîné 9 victoires de suite. Une fois que l’équipe était lancée, on avait confiance en nous. On savait que ça serait dur et on était préparé à la possibilité de finir deuxième et de faire les playoffs. C’était une belle lutte mais il n’y a pas eu de doute.

Depuis deux saisons tu joues aux côtés de Thibault Desseignet, l’un des meilleurs jeunes de sa génération. Jusqu’où peut-il aller selon toi ?

Je pense que c’est un bon joueur qui peut être amené à faire une belle carrière. Mais il n’a que 18 ans. Je ne pourrais pas trop dire qu’il est exceptionnel. On voit comment les carrières évoluent. Si il continue à faire ce qu’il fait, avec les mêmes valeurs et la même humilité, il est capable de faire une belle carrière professionnelle. Jusqu’où ? Je ne peux pas le dire. Personne ne peut le dire. Même pas lui. C’est à Thibault de ne pas se fixer de limite.

« J’avais partagé mon souhait de continuer l’aventure avec Bourg dans l’espoir d’y finir ma carrière. Malheureusement, les contraintes sportives et contractuelles font que cela n’a pas pu se faire »

Tu es en fin de contrat avec Bourg. Que va-t-il se passer pour toi maintenant ?

J’avais partagé mon souhait de continuer l’aventure avec Bourg dans l’espoir d’y finir ma carrière. Malheureusement, les contraintes sportives et contractuelles font que cela n’a pas pu se faire. Il y a un peu de tristesse de quitter le club. Mais c’est le jeu. On se quitte en excellents termes et avec des très bons souvenirs mutuels. Pour l’instant je n’ai pas de contact avec d’autres clubs. J’espère que ça va donner des idées aux équipes qui souhaitent monter pour que je fasse partager cette expérience. Je cherche un bon projet, un club humain dont les valeurs peuvent coïncider avec les miennes. Même si un club de NM1 me contacte, je ne peux pas dire que je n’écouterai pas la proposition. Je suis vraiment ouvert à tout. J’ai 32 ans donc j’ai vraiment envie de privilégier l’aspect humain plutôt que l’aspect financier.

Pour terminer, qui vois-tu accompagner Bourg en Pro A : Nantes ou Boulazac ?

J’en n’ai aucune idée. Nantes est l’équipe en forme de cette fin de saison. Boulazac a l’avantage du terrain. Je pense que ça va se jouer à rien. Si je devais me risquer,  je dirais Boulazac parce que j’ai des bons potes là-bas.

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Photo : JL Bourg

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