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Aaron Jackson : « La vie en NBA est bien plus simple qu’en Europe »

Signataire d’un contrat en Chine cet été pour aller remplacer Stephon Marbury aux Beijing Ducks, Aaron Jackson était l’invité du podscast du journaliste américain Nate Duncan relayé par Eurohoops.

Signataire d’un contrat en Chine cet été pour aller remplacer Stephon Marbury aux Beijing Ducks, Aaron Jackson était l’invité du podscast du journaliste américain Nate Duncan relayé par Eurohoops.

Champion de l’Euroleague en 2016 avec le CSKA Moscou, le natif de Hartford a passé huit saisons en Europe. L’occasion pour lui de revenir sur son expérience sur le Vieux Continent. L’ancien joueur de Bilbao s’est notamment exprimé sur l’effort physique que demande le basket européen au quotidien comparé à la NBA et il est sans appel.

« La vie en NBA est bien plus simple qu’en Europe. Plus particulièrement quand vous êtes au niveau Euroleague. J’ai connu beaucoup de joueurs NBA à Moscou. Nenad Krstic, Andrei Kirilenko et d’autres. Juste en regardant comment ils traitent le corps des joueurs en NBA, c’est vraiment « les joueurs avant tout ». En Europe, vous avec un match à Kazan, en Russie et ensuite vous devez prendre l’avion pour Madrid. Mais pas votre propre avion. Puis vous devez vous entraîner le matin avec du strap et vous devez jouer le soir. C’est juste trop en demander à votre corps. En NBA, vous ne vous entraînez pas plus que ça. Ils prennent soin de votre corps et ont des méthodes de récupération qu’il manque en Europe actuellement. »

Quintuple vainqueur de la VTB League, l’ancien joueur du CSKA a également expliqué comment se passait une semaine type au sein de la formation moscovite cette saison.

« Lundi était notre jour de repos. Il y avait deux entraînements le mardi. Entraînement de mercredi, le jeudi et le vendredi il y avait un match d’Euroleague. Et chaque match est comme une finale en Euroleague. Donc vous auriez aussi dur que possible le vendredi. Le samedi, vous voyagez jusqu’où vous devez aller pour disputer votre match de championnat domestique. Vous avez un shoot-around le dimanche matin qui ressemble plus à un entraînement. Vous devez avoir trois jours de repos dans le mois et le reste c’est des entraînements ou des matchs. C’est un cauchemar. »

Comme Edwin Jackson pouvait le dire dans l’interview que nous lui avons consacrée, le nombre d’entraînements comparé aux matchs est trop élevé pour l’ancien joueur d’Istanbul.

« Milos avait une bonne relation avec le coach donc il ne s’entraînait pas beaucoup. Mais des joueurs comme Nando De Colo qui jouait 30 minutes par match, il s’entraînait tous les jours. Vous pouvez voir son corps meurtris. Je suis sûr que s’il avait eu un buyout il serait parti en NBA aussi. Il s’est juste coincé et enfermé dans un contrat. »

L’ancien pensionnaire de Duquesne a également confié une anecdote assez révélatrice sur Ekpe Udoh qui vient de signer avec le Utah Jazz, en NBA.

« Je l’ai vu en boîte de nuit à Miami. Il m’a dit: ‘Frère, je fais tout ce que je peux pour ne pas retourner en Europe’. Il est fatigué des entraînements. Ca demande trop. Beaucoup de gens ne savent pas à quel point c’est exigeant. »

Photo : Euroleague

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