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Lauriane Dolt, Strasbourgeoise, coach et… femme

Lauriane Dolt est connue en Pro A pour être l’assistante de Vincent Collet à Strasbourg et… pour être une femme dans un milieu d’hommes. A ce titre Sport Univers’elle l’a interrogé.  « C’est sûr que chez les pros, ça a été un peu difficile au début parce que le regard était parfois dubitatif et très

Lauriane Dolt est connue en Pro A pour être l’assistante de Vincent Collet à Strasbourg et… pour être une femme dans un milieu d’hommes. A ce titre Sport Univers’elle l’a interrogé.

« C’est sûr que chez les pros, ça a été un peu difficile au début parce que le regard était parfois dubitatif et très interrogateur. Ils se disaient que ce n’était pas forcément évident qu’une femme fasse partie du staff. On est beaucoup mise à l’épreuve en tant que femme mais après il n’y a jamais eu de geste ou de parole déplacés à mon égard. »

Bien. Mais en creusant un peu, on s’aperçoit qu’être une femme coach, c’est tout de même être un vilain petit canard.

« Ce que je sais, c’est qu’en tant que femme dans le milieu sportif, on peut être sujette à des remarques peu délicates. Par exemple, j’ai déjà entendu des hommes dire ouvertement que la place d’une femme n’était pas là mais à la maison tous les soirs et tous les week-ends et qu’il était impossible de concilier une vie de famille et une carrière au haut-niveau pour elles. Et également d’autres choses mois sympas encore… On ne peut donc pas nier que les femmes ont plus d’obstacles à franchir que les hommes. Le tout c’est de ne pas se mettre de barrières et foncer ! »

L’avenir, Lauriane, 34 ans, élue coach de l’Année 2014 chez les espoirs, le voit chez les garçons et sans doute à moyen terme comme entraîneur principal.

« On va essayer d’aller le plus loin possible. Cette année, je vais évoluer au niveau du poste pour passer entraîneure assistante. C’est une première ! Et un énorme pas en avant. Maintenant, je me vois bien rester assistante pendant un petit moment encore parce qu’il y a des aspects que je ne maîtrise pas forcément. Il faut encore que j’évolue. À terme, je ne me ferme pas la porte à devenir entraîneure principale si l’opportunité se présente bien sûr. Mais je ne me fixe pas de date pour y parvenir. »

Photo: LNB

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