Aller au contenu

Leaders Cup : Strasbourg victime des snipers de Nanterre

Contrairement aux deux premiers matches de la journée, cet affrontement entre Nanterriens et Strasbourgeois a été intense et disputé. La SIG l’a abordé sans son rebondeur-défenseur-dur au mal, Matt Howard (cheville) et son top-scoreur (13,9 pts) A.J. Slaughter (gastro), et avec un également un meneu

Contrairement aux deux premiers matches de la journée, cet affrontement entre Nanterriens et Strasbourgeois a été intense et disputé.

La SIG l’a abordé sans son rebondeur-défenseur-dur au mal, Matt Howard (cheville) et son top-scoreur (13,9 pts) A.J. Slaughter (gastro), et avec un également un meneur Erving Walker mal en point, ce qui ne l’a pas empêché de prendre de l’avance dans le deuxième quart (40-33) notamment en raison d’une supériorité dans les airs (22-13). Curiosité des chiffres, l’équipe alsacienne menait alors 61 à 24 à l’évaluation !

Seulement, c’est sa marque, Nanterre possède plusieurs snipers qui peuvent vous assassiner à tout moments à trois-points. La liste est longue : Heiko Schaffartzik, Chris Warren, Hugo Invernizzi, Mykal Riley, Spencer Butterfield, et ceux-ci ne s’en sont pas privés dans le troisième quart-temps : 7/10 dont un de Hugo Invernizzi à dix mètres.

C’est ainsi que la troupe de Pascal Donnadieu était en avance de dix points (60-50) après trente minutes.

« On a vécu ce que beaucoup d’autres équipes ont vécu avant nous », commentait Mam Jaiteh.  « Ils prennent de l’euphorie. Pendant les cinq premières minutes du troisième quart-temps, ils nous en ont mis qui nous ont plongé la tête sous l’eau. C’est le tournant du match. »

A l’intérieur, Mathias Lessort a fait le job

Dans l’autre camp, le coach Pascal Donnadieu se félicitait évidemment de ce moment de grâce :

« En première mi temps, on a joué petits bras avec du jeu en première intention, ce qui n’est pas notre marque de fabrique. On a besoin de rythme pour trouver nos shooteurs. On a bâti une équipe comme ça, ça fait partie de notre ADN. Notre meilleure arme, c’est de provoquer des décalages et de prendre des shoots à trois-points. »

Seulement, emmenée par un Paul Lacombe de feu (22 points –un record en carrière- à 8/10, 5 rebonds, 4 interceptions, 3 passes, et aussi 5 balles perdues pour 25 d’évaluation), intronisé une nouvelle fois dans le cinq de départ à la mène, la SIG est revenue à 65-67.

Il faut remarquer que Nanterre a pu aussi compter sur un Mathias Lessort (11 points à 4/5 et 8 rebonds) qui a fait oublier l’absence du Nigérian Talib Zanna (2,06m). L’Antillais a notamment capté, tous muscles dehors, deux rebonds défensifs cruciaux.

Mais c’est forcément un trois-points de l’inévitable Heiko Schaffartzik qui a donné de l’air aux Franciliens et les a lancés définitivement vers la victoire, 77-71.

« La satisfaction, c’est la construction générale du match », positivait Vincent Collet. « On a trouvé pas mal de solutions intéressantes. On est un peu cuit à la fin, c’est là où les rotations nous manquent. Paul ne pouvait pas tout faire au poste 1 même si Frank (Ntinikina) est venu un peu l’aider. »

Cette élimination prématurée est un mal pour un bien pour la SIG qui va s’attaquer mercredi à un Everest : reprendre 19 points à l’Aris Salonique au Rhénus afin de se qualifier pour les 8e de finale de la Champions League.

La box-score est ici.

https://twitter.com/SFR_Sport/status/832653733838204928

Commentaires

Fil d'actualité