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Fenerbahce – Nancy (90-86) : si près, si loin

Comme bien souvent, le fan français se retrouve gros-jean comme devant après cette rencontre du SLUC Nancy. Bien emmenés par Samnick (24 points), les coéquipiers de Batum (22 points) ont pêché dans la finition et échouent tout près du Fenerbahce qui goûte enfin à la victoire (90-86).

Comme bien souvent, le fan français se retrouve gros-jean comme devant après cette rencontre du SLUC Nancy.

Bien emmenés par Samnick (24 points), les coéquipiers de Batum (22 points) ont pêché dans la finition et échouent tout près du Fenerbahce qui goûte enfin à la victoire (90-86).

Thabo – Nico : le match dans le match

Le Fenerbahce entrait dans ce match avec la pression sur les épaules. Encore vierge de toute victoire dans la compétition, la réception de Nancy est l’occasion rêvée d’engranger un premier succès. Mais les hommes de Monschau comptent bien vendre chèrement leur peau. Malheureusement, ce sera bien sans Akingbala sous les panneaux !

Pour autant, le SLUC prend plutôt un bon départ. Un 5-0 d’entrée et un duo Batum – Moerman qui croque dans le ballon et provoque des fautes. Ils apportent 20 points et 9 rebonds à eux deux…. Mais autour, c’est le vide.

A l’inverse, pour le Fener, c’est Thabo Sefolosha qui entraîne les siens dans son sillage. 14 points en 14 minutes pour le Suisse ; les turcs sont devant à la fin du 1er quart (23-17). Et ce n’est que le début…

Le trou d’air en second quart (32-17)

Un 22-7 dans le 2nd quart met les couguars complètement dans les cordes (45-24). Le secteur intérieur du Fener se régale : Savas, Peker, Gist et Vidmar cumulent déjà pour 24 points dans la peinture. C’est trop facile !

Comme un symbole, au buzzer de la mi-temps, c’est Kaya Peker qui profite d’un rebond mal assuré de Moerman et Nancy, pour clôturer le score à 55-34. Le fossé est réel, mais il est avant tout psychologique.

C’est certainement ce qu’a du dire le coach lorrain dans les vestiaires car ces joueurs, et notamment Victor Samnick, reviennent avec le mords aux dents. Le pilier du café des sports se régale en transition et sur les caviars de Linehan (15 passes, record de l’Euroligue !) : il marque 24 points à 12/16 aux tirs.

Trop peu trop tard

Jamal Schuler se réveille également en fin de 3ème (13 points) et ramène un petit peu le SLUC (70-61). Mais cela semble déjà trop peu trop tard. Les Nancéiens se montrent valeureux à l’image d’un Batum qui fait revenir son club à -5 (84-79) après une faute technique et 4 lancers réussis.

Mais trop de balles perdues, trop d’occasions ratées pour Nancy. Batum fait encore un bon match : 22 points, 6 rebonds, 4 interceptions et 6 passes mais il perd à nouveau un four de ballons (9 turnovers dont 2 dans les possessions décisives en fin de match), trop esseulé dans le clutch.

Il était prenable ce match…

Moerman s’est également montré plus batailleur que jamais avec ses 11 points, 15 rebonds et 4 interceptions. Mais quand on intercepte beaucoup de ballons (14), autant ne pas les perdre aussi facilement de l’autre côté (16).

C’est le vétéran Omer Onan qui chapeaute la fin du match pour Istanbul (13 points) mais le collectif a parlé : 6 joueurs sont à plus de 10 points emmenés par les 19 de Sefolosha. Le Fener remporte logiquement cette rencontre, non sans s’être fait peur, mais l’impression générale reste celle d’un gâchis côté lorrain. Il était prenable ce match…

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