Aller au contenu

Tony Parker réussit un coup de maître pour sa première

Le patron est de retour. Et l’Astroballe affiche complet pour l’occasion. Il faut dire que les 2 000 premiers arrivés se voyaient offrir le maillot de Tony Parker. Un geste plein de classe pour charmer encore plus des fans déjà enamourés. Et avec un calendrier qui s’annonce ardu (Gravelines, Cholet,

Le patron est de retour. Et l’Astroballe affiche complet pour l’occasion. Il faut dire que les 2 000 premiers arrivés se voyaient offrir le maillot de Tony Parker. Un geste plein de classe pour charmer encore plus des fans déjà enamourés.

Et avec un calendrier qui s’annonce ardu (Gravelines, Cholet, Nancy), l’Asvel est quasiment dans une situation de « must win ». Parker a répondu présent avec 21 points et 6 passes et une pléiade de shoots importants dans une victoire étriquée contre Paris (75-73).

Hilton 4 étoiles, TP fait déjà des siennes

Mais sur le terrain, c’est Paris Levallois qui se dresse. Dans le premier quart, l’Asvel déroule son jeu. S’il avait été mis à mal la semaine dernière contre Roanne (et critiqué pour ça), Hilton Armstrong nous la joue 4 étoiles. Il inscrit 8 points avec des dunks planants et pèse d’emblée sur le match. Paris est dans les cordes et déjoue complètement.

Les hommes de Christophe Denis abusent du shoot extérieur alors qu’en face, TP nous offre ses premiers slaloms spéciaux. L’écart est déjà important quand Fofana assène un dernier dunk (29-14, +15).

Lamont Hamilton est alors lancé dans le bain, mais il patauge. C’est seulement quand Paris se met en défense de zone que les hommes verts (en noir) ralentissent leur tempo. Ils sont à leur tour contraints à prendre des shoots extérieurs. Leur adresse passe de 65% à 21% entre les deux périodes.

Malgré une bonne entrée de Jamie Skeen, Paris revient au contact sur un 3 points de Jawad Williams (39-33) mais Phil Goss lui rend la monnaie de sa pièce et marque presque un panier de voleur au buzzer. L’Asvel domine mais se fait peur (42-33).

[pub_300 milieu]

Lamont Hamilton remonté comme un coucou

Et Paris-Levallois revient avec les mêmes intentions d’entrée de jeu. Ils infligent un 13-2 qui les fait passer devant (44-46). Et le premier responsable, c’est Hamilton. Le pivot parisien, bougon de nature, se rebiffe violemment. Interceptions, gros shoots, and one plein de hargne, il rayonne sur le troisième quart. Résultat: 14 points, 9 rebonds, 8 fautes provoquées. Une énorme activité !

L’évaluation de la période est de 21 à 0 à quelques minutes de sa fin. L’Asvel n’a marqué que 7 points en 8 minutes ; s’est pris un 22 à 9. Les chiffres ne mentent pas, TP est sur le banc et les hommes de Pierre Vincent rament complètement. Conclusion parfaite : Vinny Bang Bang alias Vincent Masingue rentre une claquette miraculeuse au buzzer après trois ratés incroyables de Morandais aux lancers !

Tony Parker taille patron

Paris rentre finalement ses shoots extérieurs avec notamment un Chatfield saignant (16 points). Mais le crunch time approche, le plan Parker est déjà en marche. Le meneur international enfile deux shoots à trois points, puis un autre shoot contesté en périphérie. Il met son équipe sur son dos et Villeurbanne commence par un 10-2.

Avec 10 points sur la période, 21 en tout plus 6 passes, Parker a remobilisé ses troupes. Et même quand Morandais rentre enfin un trois points, l’Asvel parvient à reprendre les commandes du match. Jamie Skeen en combattant (13 points), Tillie à l’usure (6 points, 6 rebonds), Goss avec le shoot décisif (10 points), les Villeurbannais sont allés chercher cette victoire avec les tripes (75-73).

Feuille de match

Photo : Asvel.com

Commentaires

Fil d'actualité