L’un avait perdu à La Halle Vacheresse face au promu Blois, l’autre s’était imposé à Sportica à Boulogne-Levallois, et pourtant le premier, Roanne, a pulvérisé le second, Gravelines. 111-70.
Rien donc ne laissait présager une telle débandade de la part des Gravelinois, qui après un départ prometteur, en ont pris tout de suite plein la tête avec un 0-18 ou si vous préférez un 3-32 pour atterrir à 12-35 après un quart-temps. Après une légère accalmie, c’est reparti de plus belle, au point que la Chorale a eu jusqu’à 46 points d’avance, à 101-55. Il faut remonter à 2010 pour trouver trace d’un tel succès choralien en Pro A, face à Dijon (105-61).
Quand on regarde la feuille de stats du BCM, on se dit que c’est présentable : 41,2% de réussite, 10/27 à trois-points, 38 rebonds… La vraie tache, ce sont les 20 balles perdues. Mais c’est en analysant celle de la Chorale que l’on comprend que les Nordistes ont complètement pris l’eau en défense : 58,1% de réussite, 14/31 à trois-points, 23 passes, seulement 6 balles perdues, 13 interceptions, 141 d’évaluation… Si Ronald March (21 points) s’est révélé le meilleur marqueur, 11 Roannais ont contribué au score.
A Gravelines, on veut évidemment croire qu’il s’agit d’un simple accident étant donné qu’on en est encore aux tours de chauffe. Ainsi le coach JD Jackson, a déclaré en conférence de presse, propos repris par Le Progrès :
« On a trop subi sur l’ensemble de la rencontre. On n’a pas eu assez de préparation avec un groupe qui n’a pas joué ensemble. Certains découvrent le championnat. Il y a quatre jours on l’a emporté chez nous face à une formation pas encore en place. On a énormément manqué d’intensité, se montrant fautif dans l’engagement. Chapeau à Roanne. »