Les blessures sont le lot d’une saison, et on ne peut pas dire que l’exercice de l’Asvel ait été un long fleuve tranquille de ce côté là. Mais dans son malheur, après avoir perdu coup sur coup ses deux postes 5, Darryl Watkins puis Alpha Kaba, tous les deux touchés au genou, le coach villeurbannais TJ Parker a su trouver les bons ajustements pour redonner des ambitions aux Verts. Analyse du renouveau de l’Asvel avec l’entraîneur en chef et David Lighty, MVP du dernier match remporté contre Strasbourg dimanche (76-73), le 5e consécutif.
[arm_restrict_content plan= »registered, » type= »show »]
L’Astroballe vibre de nouveau et pour cause, après un début de saison pour le moins mouvementé, le printemps et la perspective des Playoffs ont remotivé tout un groupe. La mission de TJ Parker, précipité entraîneur en chef à la place de JD Jackson en janvier dernier, n’était pas aisée mais le petit frère du big boss est sur le point de réussir son pari à six journées de la fin même si la course pour les meilleures places en Playoffs est encore loin d’être jouée.
Dimanche face à la Sig, son équipe est passée par toutes les émotions : malmenée en première mi-temps par un David Logan étincelant, euphorique au retour des vestiaires après le coup de chaud d’AJ Slaughter et soulagé dès le buzzer final après quelques derniers moments d’angoisse mais avec le principal en poche, la victoire.
Une raquette Kahudi-Harper pour débuter
En conférence de presse d’après-match, le coach a logiquement mis en avant la défense comme l’élément déterminant qui a fait basculer ce match à l’intensité digne d’un rendez-vous de Playoffs. « C’est comme ça qu’on va gagner des matchs, a-t-il rappelé. C’était un plaisir de voir l’attitude des gars, même de voir Charles (Kahudi) qui se blesse (touché à l’épaule), qui revient et veut jouer blessé et finir le match, c’était une super attitude ».
Au-delà de l’intronisation de DeMarcus Nelson dans le cinq de départ aux dépens de John Roberson depuis trois matchs ou de celle d’AJ Slaugter depuis 5 matchs, ce que l’on retiendra plus globalement, c’est ce nouveau visage de l’Asvel, davantage « small ball », de fait, à l’image du cinq majeur proposé par TJ Parker avec Charles Kahudi au poste 4 et Justin Harper, le meilleur shooteur extérieur de l’équipe (46% en moyenne sur la saison), au poste 5, comme au Mans une semaine plus tôt.
Un choix contraint, puisque seul le longiligne 4/5 US Cliff Alexander est venu compenser la perte de la paire Watkins-Kaba, ce dernier ne pouvant être remplacé que par un JFL. En fin de match, Amine Noua a également apporté sa pierre à l’édifice dans la peinture alors que Vincent Collet avait opté pour un tandem Labeyrie-Bilan. Même lorsque le sélectionneur tricolore a tenté un ajustement en remplaçant Labeyrie par Inglis au poste 4, Noua a été décisif (meilleur rebondeur du match avec 8 prises et meilleur contreur avec 3 blocks), pour la plus grande satisfaction de son entraîneur.
« J’ai voulu jouer petit à la fin pour pouvoir switcher, avec Amine qui peut jouer sur trois postes. C’était un choix, il a été payant, Amine a été très bien. Ça dépend aussi de la physionomie du match. Mon choix sera peut-être différent la prochaine fois » a concédé TJ Parker avant de confirmer l’aspect positif de ce nouveau visage, toujours d’un point de vue défensif. « Bien sûr que ça aide, même face aux gros gabarits. Quand il y a Bilan, chaque fois qu’il est de l’autre côté du terrain en défense, il faut l’attaquer. C’est vrai qu’il est dur à tenir, mais dans les fins de match, quand il faut vraiment défendre, d’avoir des joueurs qui peuvent défendre sur plusieurs postes, ça aide toujours ».
David Lighty : « Jusqu’à présent, c’est la variété de notre jeu qui nous a fait gagner »
MVP du match avec 20 points, 4 rebonds, 3 passes décisives, 3 interceptions pour 26 d’évaluation et auteur d’un dernier quart-temps plein de justesse, David Lighty se réjouit aussi de ce nouveau visage. Pour l’ancien nanterrien, les blessures des deux « bigmen » de l’Asvel ont eu pour avantage de souder d’autant plus le groupe.
« Alpha (Kaba) et Darryl (Watkins) sont deux grands qui demandaient beaucoup d’attention, qui faisaient des contres, posaient de bons écrans et compliquaient la vie de nos adversaires. Maintenant qu’ils ne sont plus là, ce sont des choses sur lesquelles on doit être plus concentrés. On doit avoir cinq mecs ensemble qui défendent en équipe. Contre Strasbourg on a vu des contres venir d’aides défensives comme Amine (Noua), ce qui n’était plus arrivé depuis longtemps, Cliff (Alexander) qui joue Logan en un contre-un et qui obtient un stop, ou DeMarcus (Nelson) en deuxième mi-temps a aussi fait un job phénoménal sur Logan ».
Le fait que John Roberson monopolise moins le ballon offre-t-il plus de fluidité au jeu offensif de l’équipe ?
« Je ne trouve pas que ce soit ça », rétorque Lighty, « mais plutôt le fait que chaque joueur joue son jeu, avec ses forces. On l’a fait un peu par séquences en début de saison mais maintenant on se concentre beaucoup là-dessus, sur les forces de chacun. Sans les grands, on ressemble plutôt a une équipe de shooteurs, qui peut un peut tout faire, à l’image comme vous dîtes de Justin Harper qui joue au poste 5, mais qui est un shooteur. Il y a beaucoup plus d’espace et d’opportunités et c’est quelque chose qui nous aide tous (…). Jusqu’à présent, c’est la variété de notre jeu qui nous a fait gagner. De pouvoir proposer des cinq majeurs différents, des défenses variées, avec un peu de zone, de la presse, de l’homme à homme. Ça a bien marché jusque là, et chaque semaine on fait mieux, donc espérons que ça continue ».
Début de réponse ce soir à l’occasion de la réception de Levallois pour un duel entre la meilleure équipe de Jeep ELITE au pourcentage à 3 points (39% d’adresse pour l’Asvel à égalité avec Bourg-en-Bresse) et Levallois, qui squatte les bas fonds de la division dans cet exercice (32%). Gare toutefois aux ajustements que pourra effectuer Fred Fauthoux à cette occasion puisqu’après le retour de Louis Campbell, le coach des Metropolitans pourra compter sur le retour de suspension d’un autre élément majeur de son effectif, l’arrière slovène Klemen Prepelic.
[armelse]
L’Astroballe vibre de nouveau et pour cause, après un début de saison pour le moins mouvementé, le printemps et la perspective des Playoffs ont remotivé tout un groupe. La mission de TJ Parker, précipité entraîneur en chef à la place de JD Jackson en janvier dernier, n’était pas aisée mais le petit frère du big boss est sur le point de réussir son pari à six journées de la fin même si la course pour les meilleures places en Playoffs est encore loin d’être jouée.
Dimanche face à la Sig, son équipe est passée par toutes les émotions : malmenée en première mi-temps par un David Logan étincelant, euphorique au retour des vestiaires après le coup de chaud d’AJ Slaughter et soulagé dès le buzzer final après quelques derniers moments d’angoisse mais avec le principal en poche, la victoire.
Une raquette Kahudi-Harper pour débuter
En conférence de presse d’après-match, le coach a logiquement mis en avant la défense comme l’élément déterminant qui a fait basculer ce match à l’intensité digne d’un rendez-vous de Playoffs. « C’est comme ça qu’on va gagner des matchs, a-t-il rappelé. C’était un plaisir de voir l’attitude des gars, même de voir Charles (Kahudi) qui se blesse (touché à l’épaule), qui revient et veut jouer blessé et finir le match, c’était une super attitude ».
Au-delà de l’intronisation de DeMarcus Nelson dans le cinq de départ aux dépens de John Roberson depuis trois matchs ou de celle d’AJ Slaugter depuis 5 matchs, ce que l’on retiendra plus globalement,
[/arm_restrict_content]
[arm_restrict_content plan= »unregistered, » type= »show »][arm_setup id= »2″ hide_title= »true »][/arm_restrict_content]
