L’interview est en deux parties. Voici la deuxième. Alain Weisz évoque notamment Victor Wembanyama, Bilal Coulibaly et Vincent Collet au cours de cet entretien.
« Est-ce que tous les coaches sont capables de gérer Mike James ? »
L’impossibilité des coaches français à s’exporter à l’étranger
Robert Busnel (Real Madrid, 1965-66), Michel Gomez (PAOK Salonique 1996-97) et Greg Beugnot (Varèse, 2001-03) sont les trois seuls coaches français qui ont oeuvré à l’étranger dans une ligue majeure et, à chaque fois, les expériences ont tourné court. C’est infiniment peu et c’est en contradiction avec l’exportation des joueurs et même des entraîneurs dans le basket féminin où plusieurs ont accroché des postes dans les meilleurs clubs (Laurent Buffard, Pierre Vincent, Valérie Garnier) ou dans des équipes nationales. L’Europe du basket a une nette préférence pour les entraîneurs venus des pays de l’ancienne Yougoslavie et de l’Espagne. Alain Weisz fait ressortir les raisons de ce fiasco.
« Aux assises des coaches en 2018 faites avec le Syndicat des coaches, la réflexion était de se dire que les coaches n’étaient pas invités à l’étranger et que les meilleures équipes en France étaient confiées à des étrangers. Même si les coaches étrangers n’ont pas envahi le championnat de France (NDLR : 6 sur 18 pour la Betclic Elite cette saison en ne comptant pas Savo Vucevic qui possède la double nationalité), le malaise s’est prolongé dans la mesure où les coaches estiment qu’ils ont perdu beaucoup de considération.