Sur la masse salariale du club (Monaco Tribune) :
« Depuis le premier jour, notre ascension ne s’est pas faite en dépensant plus que les autres. Notre croissance a été alimentée par la culture, et non par l’excès. Et c’est une philosophie que nous continuerons à suivre. Nous avions prévu que le marché deviendrait très difficile, surtout avec l’expansion de l’EuroLeague à 20 équipes. C’est pourquoi nous avons agi tôt, en obtenant des prolongations de contrat pour nos joueurs clés au cours de la saison. Nous savions qu’il serait difficile de rivaliser sur un marché ouvert, et je suis fier que tant de joueurs aient choisi la loyauté envers le club. Ces prolongations à long terme montrent que les joueurs se sentent vraiment liés à Monaco, et cela signifie beaucoup pour moi personnellement. »
Sur le projet d’une arèna (Monaco Tribune) :
« Le basket-ball européen se trouve à un moment charnière. Le produit sur le terrain est déjà d’élite, il est maintenant temps que l’infrastructure qui l’entoure atteigne le même niveau. C’est pourquoi nous pensons que le moment est venu de construire au-delà du jeu. Pour devenir une véritable puissance, nous devons également prendre les devants en dehors du terrain, et cela commence par le site. Mais soyons clairs : il s’agit du moteur de notre avenir, et pas seulement de la construction d’une arène. Le nouveau site générera des revenus, offrira des expériences immersives et ancrera l’ensemble de notre modèle d’entreprise. Ce sera un foyer pour nos fans, un aimant pour nos partenaires et un symbole clair de notre ambition. Il ne s’agit pas seulement d’un objectif, c’est le fondement de tout ce que nous construirons ensuite. Je suis vraiment convaincu qu’il faut oublier le mot « arène ». Nous ne créons pas une installation sportive traditionnelle, nous créons une destination unique qui se distingue des autres et sert un objectif beaucoup plus large. Le basket-ball ne devrait pas être le bénéficiaire final de ce projet, mais plutôt son meilleur ambassadeur. »
Sur sa vision globale du club (Monaco Tribune) :
« Nous croyons en l’aventure, mais pour qu’elle soit durable, il faut qu’elle s’inscrive dans un cadre approprié. La passion et l’ambition sont essentielles, mais le modèle doit convertir cet engagement en valeur. De cette façon, il ne s’agit pas simplement de dépenses incontrôlées, mais d’un véritable investissement. L’AS Monaco Basket crée déjà des emplois, génère des millions de contributions fiscales et offre une plateforme de développement professionnel. Plus qu’un club sportif, c’est un lieu de travail, un atout pour la communauté et un moteur de croissance. Mais comme tout projet sérieux, il a besoin d’un soutien et d’une structure appropriés pour produire des résultats à long terme. C’est ce que nous sommes en train de construire. »
Sur l’avenir de la plateforme Skweek qui diffuse les matches d’Euroleague (Eurohoops) :
« La salle, le club et Skweek s'inscrivent dans une même vision. Le basket-ball en France et en Europe regorge de talents et d'enthousiasme, mais trop peu se dotent des outils nécessaires pour exploiter pleinement son potentiel. D'autres en profitent, et c'est inacceptable ; c'est tout simplement une mauvaise affaire. Lorsque nous avons lancé Skweek, l'audience des matchs était inférieure à celle d'une salle classique, et la monétisation était très faible. Depuis, Skweek a connu une croissance de plus de 400 %. Il est encore tôt, mais c'est un projet de longue haleine qui exige de la conviction, de la patience et un réel investissement ; cependant, nous ne pouvons pas y parvenir seuls. Ligues, clubs, partenaires : chacun doit investir du temps, des ressources et de l'énergie. Ce n'est qu'alors que nous pourrons transformer ce modèle économique en un modèle économique durable, bénéfique pour toutes les parties prenantes, pour le sport lui-même, et, en bref, pour une bonne gestion des affaires. »