En tant que Mancelle d’origine, l’intérieure de Bourges Alexia Chartereau (1,91m, 21 ans) est une habituée des colonnes des deux quotidiens de la Sarthe et c’est Le Maine Libre qui lui a demandé comment elle vit le confinement.
« Je suis restée à Bourges. Mon copain m’a rejointe », explique t-elle. « J’aurais pu aller chez mes soeurs et profiter de ma nièce à Montauban (Tarn-et-Garonne) mais j’avais beaucoup voyagé en communauté avec les filles de Bourges et passé du temps dans des aéroports, donc j’ai préféré ne pas prendre le risque de les contaminer. »
L’internationale donne des informations sur son cadre de vie:
« Je vis dans une maison avec un jardin donc ça facilite la tâche. En plus, il fait relativement beau, ça aide pour garder le moral. On arrive à faire du sport tous les jours sinon je lis ou regarde des séries. Un préparateur physique m’envoie des séances. Je fais du cardio un jour sur deux sinon c’est renforcement musculaire ou gainage. L’envie décide et pour l’instant elle est encore là. Je me tiens prête car la saison n’est pas encore définitivement arrêtée. »
Le bureau fédéral va se réunir demain samedi pour statuer sur le devenir des différentes compétitions à l’exclusion de la Jeep Elite et de la Pro B.
Pour Ouest France, elle ajoute:
« J’aime bien cuisiner, donc je prends le temps de faire de nouvelles recettes. Beaucoup de poisson, avec des légumes. Mon copain est antillais alors on essaie aussi des recettes de là-bas. On teste de nouvelles choses, ce n’est pas toujours très bon mais on teste (rires). J’aime bien lire aussi, je lis des romans policiers en ce moment. Harlan Coben beaucoup. J’ai un peu plus de temps pour tout ça. Je me repose, je profite d’être avec mon copain car on n’a pas l’occasion de se voir souvent durant l’année. À chaque épreuve de la vie il faut réussir à en tirer le positif. C’est ce qu’on essaie de faire durant ce confinement. On se dit qu’il y a des gens qui sont malades, qu’il y a des gens qui sont seuls… »
Photo: Euroleague