Le quotidien Le Progrès lui ouvre ses colonnes en lui demandant de revenir sur son départ de Villeurbanne à l'issue de la saison 2022-23.
« Il s'est passé énormément de choses en huit mois. À l'Asvel, il y a eu l'échec en playoffs, j'ai eu une réunion très rapide avec TJ (Parker) et, clairement, je ne rentrais plus dans ses plans. J'ai été très déçu parce que, un an auparavant, j'avais fini en trombe avec Strasbourg, qui voulait me conserver. Mais l'asvel m'a appelé, mon club de cœur, ma ville. J'ai tout là-bas et TJ voulait m'utiliser à ma juste valeur. Jusqu'en décembre, cela a été le cas et, à partir de janvier, il y a eu un retournement de situation et je n'étais pratiquement plus dans les rotations. Cela me laisse un goût amer et cela a été dur à accepter. »
Amine Noua a connu une saison agitée puisqu'il avait signé pour l'Hapoël Holon, mais la guerre l'a empêché d'honorer son contrat. Il est resté un mois à Chypre avec sa femme et sa fille avant de rejoindre Tortona où il a joué discrètement 6 matches dans le championnat italien avant d'être appelé par le Fenerbahçe. Un choc.
« Déjà, c'est un club omnisports, avec son université. On a l'impression que toute cette partie de la ville appartient au Fener ! Lorsque nous avons pris le bus pour nous rendre à la salle, tout le monde nous klaxonnait. Je n'ai jamais vécu ça ! Et quand vous êtes sur le terrain c'est hallucinant ! On sent cette passion, cette énergie. Les fans donneraient tout pour nous. »
