Andrija Jelavic (2,10 m) s'est vu offrir par l'université de Kentucky un contrat d'un million de dollars par an de NIL (880 000 euros), ce qui est colossal même après déduction des impôts. Aucun club en Europe ne mettrait autant d'argent pour un jeune joueur qui n'a pas encore fait ses preuves au niveau de l'Eurocup ou de l'Euroleague.
Le meilleur de l'histoire (ou le pire) c'est que Andrija Jelavic fera partie des joueurs les moins payés de son équipe car Kentucky va allouer jusqu'à 20,6 millions de dollars à son roster, ce qui constituera un record en NCAA, et trois joueurs de cette équipe recevront plus de trois millions de dollars - sur lesquels ils devront payer des impôts.
Il est évident que le NIL va changer la face du basket mondial et la question est de savoir ce qu’il restera comme jeunes joueurs talentueux en Europe une fois que les universités auront fait leur marché. Ainsi, outre Andrija Jelavic, Mega voit deux autres joueurs partir en NCAA : Mihailo Petrovic à Illinois et Timotej Malovec à Florida.
"L'engagement de Jelavic poursuit un changement important en cours dans le monde du basket-ball universitaire avec la prolifération des accords de nom, d'image et de ressemblance (NIL), qui ont permis aux joueurs internationaux de signer des contrats à sept chiffres dans certains cas, modifiant complètement le marché européen du basket-ball et le paysage du recrutement de la NCAA", a écrit ESPN. "Sananda Fru, un big man allemand de 21 ans qui se dirige vers Louisville, et David Mirkovic, un big man monténégrin de 19 ans qui s'inscrit à Illinois, et Dominykas Pleta, un pivot allemand de 20 ans qui se dirige vers Iowa State, sont quelques exemples récents, et beaucoup d'autres sont attendus dans les mois à venir."
La France et son vivier abondant vont être forcément fortement touchés. Le Dijonnais Ilias Kamardine qui a signé à Ole Miss en est un parfait exemple.