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ASVEL et Monaco : La sale soirée des clubs d'Euroleague

Les deux équipes d'Euroleague ont chuté ce samedi soir sur un buzzer beater. L'ASVEL à Strasbourg (82-80) et Monaco à Saint-Quentin (71-69).

Lucas Boucaud. ©Tuan Nguyen

L'ASVEL croyait être sortie d'affaire lorsque David Lighty a planté un trois-points à 1'20 de la fin, mais Youss Fall a marqué contre son camp avant de se faire contrer par Léo Cavalière, lequel a permis à la SIG de mener sur l'attaque suivante, 79-78. Il restait 13 secondes, 79-78. C'était loin d'être fini... Youss Fall redonnait le lead à son équipe sur deux lancers-francs. Il n'y avait plus que 2,8 secondes au chrono. Et, et... Tyrus McGee a surgi pour glacer les espoirs des Villeurbannais.

Alors que Paul Lacombe, légèrement touché, n'est pas entré en jeu, Boris Dallo s'est rappelé au très bon souvenir de son ancienne équipe qui trop souvent l'a négligé sur le banc. Il a enfilé 18 points à 7/8 aux tirs, 5 passes et 4 rebonds !

"Je savais que le ballon allait rentrer sur le tir de Tyrus, a affirmé Boris Dallo en conférence de presse. Dieu avait décidé qu’on allait gagner. Dès que le ballon est entré j’ai remercié Dieu pour ce match, de m’avoir protégé, et de m’avoir donné la force de faire tout ce que j’ai fait ce soir. C’est peut-être notre meilleur match depuis que je suis là. On a aussi gagné contre Monaco. Ce que je veux retenir, au-delà des victoires, c’est qu’on travaille très bien. Valider tout ce travail par des victoires significatives, ça donne un coup de boost supplémentaire. C’est ce genre de victoires qui peuvent changer une saison. Ce soir il faut féliciter les gars et le fait qu’ils ont été résilient toute l’année. Ce groupe a connu des hauts et des bas, il mérite ce genre cette victoire, mais il faut continuer à bosser, à avoir cette joie de venir tous les jours à l’entraînement et aussi d’avoir du plaisir à s’entraider pendant les matches. Je pense que si on continue comme ça, on peut faire de belles choses."

Pierre-Ratte en feu

Ce qu'indiquait la feuille de match à la mi-temps de Saint-Quentin-Monaco était juste incroyable... Les Monégasques étaient à moins de 30% aux shoots ! Le trio Okobo-Strazel-Ouattara avaient converti seulement 2 de ses 12 shoots. L'évaluation de l'équipe était à marée basse (29) et SQBB a mené de douze points à un moment et de trois à la mi-temps (50-47) dans une salle Pierre-Ratte en feu.

Monaco a cru trouver la clé du succès grâce à un Elie Okobo devenu incandescent (19 points au total), mais les Picards ont fait preuve d'une intensité et d'une résilience incroyables avec un effectif pourtant amputé du meneur américain Tyger Campbell, de l'arrière Melvin Ajinça et de l'intérieur Mathis Dossou-Yovo. C'était a priori un handicap supérieur au fait que Monaco était privé de Jaron Blossomgame et de son coach Sasa Obradovic, suspendus, et aussi de Mike James et Jordan Loyd, laissés au repos, et bien sûr de Terry Tarpey blessé.

Mais, SQBB n'a pas craqué... Matthew Strazel s'est vu refuser un panier à 12 secondes de la fin pour avoir légèrement glissé. C'est Williams Pfister qui a crucifié la Roca Team d'une claquette main gauche sur un layup manqué de Lucas Boucaud. Un exploit dont on reparlera pendant des années en Picardie tant les deux clubs paraissent sortis de deux différentes galaxies.

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