-1 contre le Bayern Munich (100-101) et -3 contre le Maccabi Tel-Aviv (91-94). Il s'agit des 10e et 11e défaites d'affilée à domicile en Euroleague du club de Tony Parker. C'est énervant, frustrant et inquiétant. Sur un plan purement sportif et aussi populaire car la lassitude des fans arrive lorsqu'il y a un trop plein de défaites. Les 4 585 spectateurs enregistrés mercredi à l'Astroballe face au Maccabi Tel-Aviv constitue t-il un signal d'alerte à cet égard ?
« C’est déjà beau d’avoir atteint ce total. Pourquoi ? Parce que tous les matches du Maccabi à l’extérieur sont identiques cette saison. Les gens sont un peu inquiets sur la sécurité par rapport à la situation actuelle (au Proche-Orient, NDLR) et il y a une baisse dans toutes les salles d’Euroleague où il se présente », répond le président délégué Gaétan Muller au Progrès.
Sinon un match face à l'Etoile Rouge de Belgrade début janvier à l'Astroballe, l'ASVEL voit à son programme 10 matches d'Euroleague à venir à la LDLC Arena à commencer par celui de ce vendredi face à Valence. Et à Décines, il y a 12 000 places à remplir.
« Nous avons commercialisé ce match contre Valence en sachant qu’il y avait une double difficulté : le 8 décembre et un calendrier qui fait que nous en jouons énormément à domicile. Mais il y aura encore une belle affluence vendredi. Je pense que nous atteindrons les 8 000 spectateurs. Ce ne sera peut-être pas plein, mais c’est comme pour l’OL qui ne fait pas 60 000 à tous les matches. Il faut être réaliste : on double notre salle, notre taux de remplissage était de 97-98 % à l’Astroballe et nous savions que nous n’atteindrions pas ce taux-là à la LDLC Arena. »
Le Progrès précise que l'ASVEL a proposé des places à 5 euros pour améliorer le taux d'occupation de la salle. Mais des victoires seraient le meilleur moyen de booster les affluences.
