Depuis son retour dans l'élite en 2022, le SLUC Nancy grappille des places dans la hiérarchie du basket français. Après sa 14e place en 2023 et sa 10e en 2024, le club lorrain a cette fois-ci terminé la saison régulière à la 9e place.
Un signe positif bien que le premier play-in de l'histoire de la Betclic Elite ne s'est pas avéré concluant pour les joueurs de Sylvain Lautié, battus mardi soir par Saint-Quentin à Gentilly (81-86). Le président Aurélien Fortier, qui s'est exprimé pour France Bleu, en retient à la fois du positif et du négatif.
"On a le dixième budget de Betclic Elite, la neuvième masse salariale (NDLR : 5,7 millions d'euros dont 1,7 consacrés à l'effectif). On est à notre place. Il n'y a rien d'extraordinaire avec une saison globalement satisfaisante. On a la satisfaction de se maintenir assez rapidement avant la fin du championnat. [...] On doit avoir [des regrets], on a l'obligation de se remettre en question sur les choix et la constitution de l'équipe. [...] Je n'accepte pas que nous soyons la pire défense du championnat, il faut vraiment travailler pour l'année prochaine ce sujet, et puis il y a les lancers-francs. On ne peut pas être la pire équipe aux lancers francs, ce qui nous a coûté au moins deux matchs et sans doute trois."
La saison ne s'est pas terminée comme nous le souhaitions...
— SLUC Nancy Basket (@SLUCbasketNancy) May 21, 2025
Mais :
- Finir 9ème de Betclic Elite 🔥
- Remplir 14 fois Gentilly 😍
- Pour n'avoir jamais rien lâché ! 💪
- Le club continue de progresser 📈
- Vous avez respecté le maillot 🫡
Pour tout ça, MERCI ❤🤍#GoSLUC pic.twitter.com/nQW5LXdOX6
Une satisfaction mesurée et partagée par le coach Sylvain Lautié après le play-in, dans des propos rapportés par L'Est Républicain.
"C’est une fin cruelle d’une belle saison. [...] Ce n’est pas un coup derrière la tête pour moi. Je retiens qu’on est quasiment à l’équilibre, avec quatre équipes du top niveau européen. Je considère qu’on a un beau taux de réussite contre les autres équipes du championnat. On a eu des coups de moins bien mais on n’a pas lâché tout au long de la saison. On a gagné les matchs qu’il fallait."
Avec les départs de Clément Frisch, d'Antony Labanca et d'autres, le double champion de France (2008, 2011) va désormais oeuvrer en coulisses pour retrouver les sommets du basket français.