Aller au contenu

France – Allemagne : Merci Tony !

Poussive et maladroite face à des Allemands sans complexe, la France a tout de même entamé cet Euro par une victoire (70-65). Après avoir tenu le score grâce à Ronny Turiaf et Nicolas Batum, les Bleus ont fait la différence dans les trois dernières minutes suite au réveil, et au talent, de Tony Park

edf2

Poussive et maladroite face à des Allemands sans complexe, la France a tout de même entamé cet Euro par une victoire (70-65).

Après avoir tenu le score grâce à Ronny Turiaf et Nicolas Batum, les Bleus ont fait la différence dans les trois dernières minutes suite au réveil, et au talent, de Tony Parker (19 pts, 6 rbds, 4 pds).

Dans l’autre match du groupe, la Russie a battu la Lettonie, 81-68.

Difficile de donner un avis tranché sur ce match car une victoire est toujours bonne à prendre, surtout lors du premier match de la compétition mais la France, lancée après les qualifications, est apparue poussive et en manque d’idées.
Pourtant, la rencontre commençait bien sous l’impulsion d’un Turiaf une nouvelle fois très volontaire. Mais les Bleus paraissaient étonnamment immobiles en phase d’attaque, s’évertuant à effectuer des schémas de jeu au ralenti, ce qui ne leur ouvrait aucun espace dans la raquette adverse.
Pressés par leurs adversaires, et alors qu’ils semblaient figés, ils perdaient beaucoup de ballons et à la fin du premier quart, l’Allemagne menait 17-14.
Nicolas Batum et Nando De Colo essayaient de compenser la maladresse de Tony Parker et la France recollait petit à petit avant que Sven Schultze ne vienne recréer l’écart à l’approche de la mi-temps. 37-33 pour l’Allemagne.
Les Allemands souffraient eux aussi et Boris Diaw, porté disparu jusque là, rentrait un 3 points qui ramenait les siens à une petite longueur. La France accélérait enfin et repassait devant au terme de quelques contre-attaques bien senties et bien réalisées.
La quatrième quart-temps fut serré, Schultze et Green assurant la marque côté germanique. Ali Traoré faisait fructifier son temps de jeu en marquant 5 points en peu de temps et Tony Parker, qui avait beaucoup raté jusque là, se réveillait dans les ultimes instants, marquant son unique 3 points du match suivi d’un lay-up avant de clore le match aux lancers.

Les joueurs :

Antoine Diot : 4 fautes en très peu de temps. Il n’a pas démérité mais on a pu sentir la différence de niveau par rapport aux matchs de qualification.
Nicolas Batum : Toujours aussi élégant, il a pu glaner de nombreux rebonds grâce à ses bras interminables. On l’a aussi vu grimacer, souffrir et ses mouvements sans ballon se sont la plupart du temps révélés inefficaces. Il a néanmoins su profiter des opportunités qui se sont présentées.
Aymeric Jeanneau : Très peu de temps de jeu.
Alain Koffi : Il est venu au relai de Florent Pietrus en défense mais a manqué d’impact offensivement, ratant un shoot à mi-distance qu’il mettait l’année dernière.
Ian Mahinmi : Un court passage avant de retomber lourdement. On espère qu’il ne se sera pas trop fait mal.
Tony Parker : Pas dans le rythme pendant trois quart-temps, il a beaucoup tenté (et raté), se refusant même souvent à pénétrer alors que la place était libre. Un réveil important et décisif dans le dernier quart-temps.
Yannick Bokolo : N’a pas joué.
Florent Pietrus : Il a bien résisté défensivement face à des joueurs plus grands que lui. Offensivement, dominé en taille, il est souvent allé s’empêtrer dans des situations dont il ne pouvait pas se sortir.
Nando De Colo : Parfois dépassé en défense, il a eu tendance à ralentir la balle, ce qui n’est pourtant pas dans son habitude.
Boris Diaw : Toujours effacé par rapport à ce qu’il peut apporter, toujours ses passages en force alors que tout le monde l’attend, toujours ces capacités de passeur hors du commun. On ne changera pas Boris Diaw, mais on aimerait tellement qu’il prenne un peu plus de responsabilités.
Ronny Turiaf : Le grand bonhomme du match avec 15 points et 14 rebonds. De l’envie, de la détermination et des actions défensives décisives en fin de match où il résiste à l’assaut des grands allemands avant de leur faire perdre la balle.
Ali Traoré : 5 points en 6 minutes, il apporte offensivement dès qu’il rentre et peut se révéler précieux.

Commentaires

Fil d'actualité