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Vincent Collet : « Boris Diaw est notre baromètre »

Pause d’une journée pour les Bleus et les équipes qualifiées pour le second tour de l’Euro 2009. L’occasion pour Vincent Collet, l’entraîneur de l’Equipe de France, de revenir sur cette première phase, parfaite sur le plan comptable, mais imparfaite sur le plan du jeu. Au micro de notre partenaire R

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Pause d’une journée pour les Bleus et les équipes qualifiées pour le second tour de l’Euro 2009.

L’occasion pour Vincent Collet, l’entraîneur de l’Equipe de France, de revenir sur cette première phase, parfaite sur le plan comptable, mais imparfaite sur le plan du jeu.

Au micro de notre partenaire RMC.fr, il revient sur le match face à la Russie, sur le réveil de Boris Diaw et sur les adversaires de la seconde phase.

Vincent Collet, trois matches pour l’équipe de France, trois victoires en bataillant à chaque fois. La marge de progression reste énorme…
Oui. C’est intéressant d’avoir gagné ces matches sans avoir été très bons mais en s’appuyant sur un état d’esprit. J’espère qu’on va pouvoir capitaliser dessus tout en continuant à progresser. Il le faut si on veut espérer quelque chose dans cet Euro.

Comment expliquez-vous que les Bleus ont du mal à être efficaces aux lancers-francs ?
On n’est pas réputé pour être les plus adroits dans cet exercice. Face à la Russie, on a frisé le 50%. C’est notre meilleur match sur nos trois premières rencontres.

Vous avez senti une véritable progression chez vos joueurs face aux Russes ?
On a mieux joué, c’est vrai. Malgré un arbitrage un peu bizarre, les joueurs ont gardé leur sérénité et, dans la dernière ligne droite, ils se sont accrochés.

On a vu enfin un très bon Boris Diaw, qui était resté très discret lors des deux premiers matches…
Boris est notre baromètre. S’il a fait ce match face aux Russes, c’est une réaction de sa part. L’équipe lui a aussi permis de le faire. On l’a en situation et il a affiché ses qualités.

« Tony reste notre leader »

Tony Parker est le leader de cette équipe mais parfois, on lui reproche d’être trop bon par rapport aux autres. N’est-ce pas paradoxal ?
Il faut modifier un peu le scénario. On avait tendance à tirer un peu trop sur lui au début des matches. Ce que je lui demande, c’est qu’il implique davantage ses partenaires. Une fois que l’emballage final arrive, il faut que la balle lui revienne. Tony reste notre leader. C’est grâce à lui qu’on fera un gros Euro.

Quels sont les objectifs de la France désormais ?
D’abord, il faut aller en quarts de finale. Il faut profiter des trois matches qui viennent pour élever le niveau de jeu. Après, il faudra tout donner en quarts de finale. Ce sont des matches de Coupe.

Vous redoutez un adversaire en particulier ?
La Grèce, que l’on affrontera lors du dernier match du 2e tour. C’est pour cela qu’il faudrait battre la Macédoine vendredi et la Croatie dimanche. On pourrait alors jouer ensuite la première place contre les Grecs mardi prochain.

Lire l’intégralité de l’interview sur RMC.fr

Crédit photo : Michael Ponomarenko / France Sports

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