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Evan Fournier : « notre seul objectif, c’est le titre »

Vainqueur 70-57 de la Russie dans le dernier match de la seconde phase, la France conserve son invincibilité (6v-0d) dans cet Euro et affrontera l’Allemagne vendredi en quart de finale. Pour Evan Fournier (24 points mercredi soir), c’est une nouvelle compétition qui débute.

Vainqueur 70-57 de la Russie dans le dernier match de la seconde phase, la France conserve son invincibilité (6v-0d) dans cet Euro et affrontera l’Allemagne vendredi en quart de finale.

Pour Evan Fournier (24 points mercredi soir), c’est une nouvelle compétition qui débute.

« Terminer premier de notre poule nous permet de jouer le 4ème de l’autre poule en 1/4 de finale. On est tous contents… mais si on perd en 1/4 de finale tout cela n’aura servi à rien, donc on reste concentrés.
L’objectif c’est le titre. On a déjà vécu une défaite en finale avec les U18, et moi, personnellement, je ne l’ai toujours pas digérée. Donc l’objectif c’est le titre. »

Face à qui en finale ?

« On imagine que l’Espagne ira en finale, c’est un peu le favori de la compétition. Mais avant la finale, on va penser au 1/4 de finale. Une fois qu’il sera passé, en espérant qu’on le gagne, on se concentrera sur la demie. Cela peut paraître un cliché, mais on prend les matchs un par un pour ne pas se disperser. »

Pour cela, le meilleur marqueur français mise sur la cohésion et l’ambiance qui règne au sein du groupe.

« Je pense vraiment que la cohésion de notre équipe, le fait qu’on s’entende bien et qu’on joue ensemble depuis benjamins/minimes, fait la différence. Je ne connais pas les autres équipes, mais nous on est une bande de potes. On peut voir les Russes ou les Slovènes s’engueuler entre eux… chez nous ça n’arrive pas. »

A titre personnel, comment explique-t-il son passage à vide (3 points, 1/8 aux tirs) face au Montenegro ?

L’Euro c’est un mini championnat, avec beaucoup de matches. Mardi pour mon cinquième match, j’ai ressenti un tout petit peu d’usure. J’ai vu que la défense adverse était très agressive contre moi… j’ai donc préféré faire jouer les gars, et ils ont assuré. Je savais que face à la Russie (ndlr : également invaincue) il fallait que je sois plus aggressif et ça s’est mieux passé. Après, que je mette 3 points ou 24, mon unique objectif est la victoire de l’équipe. »
Propos recueillis par Benoît Dujardin, envoyé spécial à Bilbao

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