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Que s’est-il passé le… 23 octobre 1987

« Je vous parle d’un temps que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître… » La NBA, en ce temps-là, en 1987 donc, vivait en autarcie ou presque. C’était l’officieux championnat du monde des clubs et le tandem Lakers-Celtics dominaient la ligue. L’Europe, voire le reste du monde ? C’était le tiers

« Je vous parle d’un temps que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître… »
La NBA, en ce temps-là, en 1987 donc, vivait en autarcie ou presque. C’était l’officieux championnat du monde des clubs et le tandem Lakers-Celtics dominaient la ligue.
L’Europe, voire le reste du monde ? C’était le tiers-monde pour la NBA, qui ne discutait jamais avec la FIBA, mais qui acceptait que ses franchises se rendent en Europe l’été pour disputer quelques matchs aussi amicaux que sans intérêt.
Pour preuve, la draft, avec pourtant une petite dizaine de tours, ne retenait quasiment aucun joueur européen. Et lorsqu’un monstre comme Georgi Glouchkov, drafté au septième tour (sic) en 1985, réussit à passer entre les mailles, il est coupé au bout d’un an après une première saison à 4 pts et 3 rbds/m chez les Suns.
Voilà où en était l’état des rapports en 1987 entre la NBA et le top européen, symbole d’une guerre froide qui pèsait sur le sport en général (boycott aux JO de Los Angeles de l’URSS, et d’une quinzaine de pays).
Et c’est donc en 1986 que David Stern pour la NBA, et Boris Stankovic, pour la FIBA, décident de se rencontrer et d’évoquer un rapprochement. L’idée : qu’une équipe nationale ou de club dispute une vraie rencontre amicale sur le sol américain.
Cela donne naissance un an plus tard au premier Open McDonald (devenu le NBA Europe Live Tour) avec l’URSS et le Tracer Milan, invités à rencontrer les modestes Milwaukee Bucks, à Milwaukee.
L’affiche est loin d’être sexy mais il faut bien commencer.
Et ce 23 octobre 1987, les Bucks rencontrent le Tracer Milan de Bob McAdoo et Dino Meneghin. C’est ce qu’il se fait de mieux à l’époque en Europe. Un quart-temps suffit à mesurer l’écart physique et athlétique entre des Bucks en rodage et un Milan pourtant souverain sur le Vieux Continent dans les 80’s. 37-15 après un quart-temps pour les coéquipiers de Terry Cummings. La messe est dite et les exploits du vieux McAdoo (37 points) permettent juste de limiter la casse (123-111).
Ce jour-là, un joueur réalise un très beau triple double (16 pts, 11 pds et 10 ints). Son nom ? Mike d’Antoni…

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