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Interview Jeremy Tyler : « Amare Stoudemire comme modèle »

Si Jeremy Tyler (2m10, 20 ans) est un nom bien connu des fans de basket, c’est parce qu’il a eu un parcours des plus originaux avant d’être drafté en juin dernier. A l’instar de Brandon Jennings, c’est outre-Atlantique qu’il a choisi de faire ses classes à sa sortie du lycée, d’abord en Israël puis

Si Jeremy Tyler (2m10, 20 ans) est un nom bien connu des fans de basket, c’est parce qu’il a eu un parcours des plus originaux avant d’être drafté en juin dernier.

A l’instar de Brandon Jennings, c’est outre-Atlantique qu’il a choisi de faire ses classes à sa sortie du lycée, d’abord en Israël puis au Japon.

Drafté par les Bobcats puis échangé aux Warriors, il revient en exclusivité pour Basket USA sur ses différents choix de carrière, la draft et ses différents projets en cas de long lockout.

Pourquoi avez-vous décidé à 17 ans de quitter votre lycée aux Etats-Unis pour aller jouer en Israël ?

Je souhaitais avoir un nouveau challenge dans ma vie. A 17 ans, je voulais me confronter au monde professionnel et partir à l’étranger était la meilleure décision pour moi et ma famille. Je n’ai jamais regretté d’avoir pris cette décision . Si j’avais à refaire un choix, je ferais exactement le même.

Avant de partir en Israël, vous aviez pourtant un accord verbal avec Louisville.

C’était un très bon programme conçu autour de Rick Pitino, un coach que j’apprécie beaucoup. J’avais pesé le pour et le contre, visiter plusieurs campus et puis mon choix s’était porté sur Louisville avant que je décide finalement de rejoindre Israël.

Votre première saison dans le monde professionnel a été plutôt délicate…

C’est vrai que ma première saison a été difficile : j’avais 17 ans, j’ai quitté les USA pour un pays que je connaissais pas… Je n’ai pas trop joué mais j’estime que j’ai tout de même progressé .

Vous partez ensuite au Japon, pour jouer avec le Tokyo Apache, et ça s’est bien mieux passé.

C’était une excellente expérience. Tokyo est une ville magnifique. J’ai passé un très bon moment là car j’avais la confiance des fans, de mon coach (Bob Hill), de mes coéquipiers…

Notamment Robert Swift qui a évolué en NBA…

J’étais comme son petit frère à Tokyo. Il m’a pris sous son aile et il m’a beaucoup aidé sur mais aussi en dehors des terrains. Il m’a donné beaucoup de conseils et m’a raconté comment les choses se passaient en NBA.

Un mot sur Bob Hill votre coach ?

J’ai beaucoup appris avec lui. C’est un coach qui sait comment former les jeunes, les écouter. Avant tout, il essaye de construire avec toi des fondamentaux solides sur le terrain mais aussi dans ta vie à côté. J’ai adoré jouer pour lui l’an passé.

Passons à la draft, comment avez-vous vécu ce moment ?

Toute la journée a été complètement folle. J’étais tout le temps au téléphone avec mon agent, ma famille … Je ne savais plus où donner de la tête. Tu ne sais jamais ce qu’il va t’arriver après avoir été échangé une fois . Je suis juste très heureux que mon nom ait été appelé et que je puisse rejoindre la NBA.

Etes-vous déçu d’avoir été qu’un second tour de draft ?

Oui clairement. Je pense qu’il y a des joueurs qui ont été choisis avant moi et qui ne sont pas plus forts. Maintenant, la situation est comme ça et c’est à moi de prouver aux yeux du public et des équipes qui ne m’ont pas choisi ce que je peux faire sur le terrain.

Quelle est votre avis sur Mark Jackson, votre prochain entraîneur ?

Je connais Mark Jackson depuis que je suis tout petit. Je l’ai souvent vu joué à la TV et en tant que meneur de jeu, il sait comment organiser une équipe, mettre en place des systèmes en attaque… C’est très positif qu’il ait déjà joué à un très haut niveau en NBA car en tant que leader il saura également s’occuper de nous, de l’aspect mental .

Des contacts avec des joueurs des Warriors depuis la draft ?

Je suis bien évidemment en contact avec Klay Thompson, drafté avec moi. Monta Ellis m’a envoyé des textos et j’ai aussi discuté avec Dorell Wright au téléphone. On va sûrement jouer ensemble cet été. Le reste des gars, je ferai leur connaissance dans le lock room.

« J’aimerais jouer en Espagne si le conflit se prolonge »

Quel est votre programme cet été ?

Mon programme c’est beaucoup de work out. Je suis à Los Angeles là où mon agent se trouve également. C’est très strict comme programme à base de 3 entraînements par jour.

Quels sont vos projets en cas de long lock out ?

J’espère d’abord cela ne durera pas trop longtemps. Si c’est le cas, j’irais évidemment jouer à l’étranger. Je suis habitué à cela donc cela ne posera pas de problème.

Quels championnats préférez-vous ?

Je n’ai pas réellement de préférence même si l’Espagne m’attire. Je veux juste trouver un endroit où il y a une bonne organisation, une bonne équipe et où je pourrais progresser. J’ai déjà joué en Israel, au Japon et je souhaite retrouver un pays où il y a une bonne qualité de vie pour ma famille également.

Pour conclure, quel est votre modèle en NBA ?

J’observe beaucoup ce que fait Amare Stoudemire. J’essaye de lui récupérer quelques moves. Pour cela, je regarde ce qu’il fait en match et je me renseigne sur ses entraînements.

Propos recueillis par Jérôme Knoepffler pour Basket USA

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