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Nicolas Batum : « je veux emmener Nancy dans le Top 16 de l’Euroligue »

Au micro de Romain Brunet, Nicolas Batum revient sur son choix de rejoindre Nancy plutôt que l’ASVEL ou Le Mans. L’ailier de l’Equipe de France reconnaît aussi que l’éventuelle reprise de la NBA pourrait fausser le championnat.

Au micro de Romain Brunet, Nicolas Batum revient sur son choix de rejoindre Nancy plutôt que l’ASVEL ou Le Mans.

L’ailier de l’Equipe de France reconnaît aussi que l’éventuelle reprise de la NBA pourrait fausser le championnat.

Vous avez choisi de jouer en France, à Nancy, pendant le lockout NBA. Pourquoi ce choix ?

Je suis d’abord content de revenir en France et en Pro A. Si je n’ai pas choisi d’aller jouer ailleurs à l’étranger, c’est pour des raisons familiales. Je voulais vraiment être proche de ma famille pour qu’ils aient la chance de me voir jouer. Sur le plan du jeu, mon souhait premier était de jouer l’Euroleague, donc le choix de Nancy s’est imposé.

Avez-vous à envisagé à un moment de revenir dans votre ancien club, au Mans ?

J’y ai pensé au début, c’est clair. Mais comme je vous l’ai dit, l’Euroleague était le critère numéro un pour prendre ma décision.

Quels sont vos objectifs personnels et collectifs ?

J’ai toujours voulu que l’équipe gagne et si c’est le cas, ça voudra dire que je joue bien. Je vais d’abord penser au bien de l’équipe, que ce soit en championnat ou en Euroleague. L’objectif pour moi, c’est de jouer l’Euroleague, la deuxième meilleure compétition au monde derrière la NBA, et d’amener une équipe au Top 16, ce que je n’avais pas réussi à faire au Mans. Nous sommes dans un groupe très abordable. On peut viser le Top 16, c’est clair et net. Après, si le lockout dure toute l’année, le but sera d’aller au bout avec Nancy en championnat de France.

Mais comment être impliqué totalement dans les objectifs du club alors que vous pouvez repartir en NBA à tout instant ?

Je ne vais pas penser à la fin du lockout. Je jouerai les matches les uns après les autres. Je serai avec Nancy et je n’ai pas envie de me prendre la tête par rapport au lockout.

Avec les problèmes d’assurances que le lockout implique, vous n’avez pas peur de vous blesser ?

Si bien sûr, mais l’amour du jeu passe avant tout. Je ne me vois pas rester trois, quatre, cinq mois sans jouer. Mon métier, c’est d’être basketteur professionnel et pas autre chose. Alors si la NBA s’arrête et que je peux jouer au basket ailleurs, je ne vais pas hésiter.

Est-ce que le lockout peut avoir un effet bénéfique sur le basket français ?

J’espère. C’est pour ça que je joue et que je reviens tous les étés en équipe de France : pour donner du rêve et donner envie aux jeunes de faire du basket. Si d’autres joueurs NBA viennent en Pro A, ce sera bien pour le championnat de France, ça permettra de le dynamiser un peu et de faire des coups médiatiques. Mais en même temps, c’est vrai que si nous repartons tous d’un coup lorsque la NBA reprendra, ça peut fausser un peu le championnat. Ça dépend comment on voit les choses.

Propos recueillis par Romain Brunet

L’intégralité de l’interview sur le blog Au rebond

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