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Boris Diaw : « il ne faut pas s’enflammer »

Trois victoires en trois matches. L’équipe de France de basket a fait un début de parcours idéal dans ce championnat d’Europe. Alors que les Bleus bénéficient du journée de repos, samedi, avant d’affronter l’Italie et la Serbie pour ses deux derniers matches du premier tour, le capitaine français, B

Trois victoires en trois matches. L’équipe de France de basket a fait un début de parcours idéal dans ce championnat d’Europe. Alors que les Bleus bénéficient du journée de repos, samedi, avant d’affronter l’Italie et la Serbie pour ses deux derniers matches du premier tour, le capitaine français, Boris Diaw, gardien de la génération dorée des champions d’Europe junios en 2000, fait le point.

Quel bilan tirez-vous des trois premiers matches ?

Pour l’instant le bilan est positif puisqu’il y a trois victoires. Maintenant, ce n’est que le début de l’Euro donc il faut qu’on reste concentré et qu’on se prépare, surtout pour la suite. Il y a deux matches qui vont être très importants sur cette fin de poule pour pouvoir sortir le mieux classé avant de croiser avec l’autre poule qui sera très relevée. Mais pour l’instant on est content de ce qu’on a produit, et surtout du jeu au-delà des victoires. On a réalisé de bons matches et c’est ça qui est important.

Quels sont justement vos motifs de satisfaction du point de vue du jeu ?

On n’a jamais lâché défensivement. On s’appuie sur nos forces et c’est vraiment un gros point positif et puis on arrive un petit peu à développer notre jeu aussi, notamment contre l’Allemagne, ce n’était pas évident. Ils avaient de la taille à l’intérieur, mais on a réussi à trouver des solutions.

Notez-vous également une évolution mentale ? Vous auriez peut-être flanché contre la Lettonie il y a quelques années.

Je ne sais pas si on aurait flanché, mais c’est vrai qu’on a une certaine constance pour l’instant sur les trois premiers matches. On a su rester constant dans le match et d’un match à l’autre, donc c’est quelque chose qui est très positif, c’est sûr.

En tant que capitaine de l’équipe, quel discours tenez-vous aux autres joueurs après ces trois premières rencontres ?

Ben justement, que ce n’est que le début de l’Euro. Il ne faut pas s’enflammer comme il n’aurait pas fallu tout de suite mettre la tête sous terre si on avait perdu un ou deux matches. L’Euro, c’est long, il va y avoir beaucoup de matches. On peut d’ailleurs se souvenir du dernier Euro où on ne perd qu’un match, mais ça ne suffit pas puisque c’est celui du quart. Tous les matches sont très importants, il faut rester concentré quoi qu’il arrive. Un faux pas peut être fatal, donc il ne faut pas se mettre dans la tête qu’on est invincible. Il faut toujours rester sur ses gardes.

Comment trouvez-vous le groupe par rapport aux années précédentes ?

Il y a pas mal de joueurs maintenant qui ont fait beaucoup d’Euro et qui ont pas mal d’expérience sur la scène internationale. Ça sert aussi. On a également pas mal de jeunes, mais qui ont eux aussi de l’expérience. Un joueur comme Nicolas Batum, c’est un jeune joueur mais qui fait déjà son deuxième Euro et qui a une expérience internationale, que ce soit en France ou aux États-Unis.

Qu’avez-vous pensé de la performance de Tony Parker face à l’Allemagne ?

Il a réalisé un gros match. Il joue vraiment en ce moment au meilleur de son niveau. Pourvu que ça dure et qu’il continue. C’est ce qu’on attend de lui. Il tire l’équipe vers le haut.

Et Joakim Noah ? Comment le trouvez-vous ?

Il monte en puissance. Il a intégré un peu tard la préparation, donc il y avait aussi un temps d’adaptation, mais j’ai l’impression que c’est de mieux en mieux, même sur ses trois premiers matches.

Un mot sur l’Italie que vous affrontez dimanche ?

Depuis la nuit des temps, ou en tout cas depuis que je joue au basket, l’Italie a toujours été une équipe dangereuse qui revient au moment où on ne l’attend pas. Donc elle va être très motivée pour ce prochain match et il faudra qu’on soit prêt pour elle.

Vous vous attendez à une motivation particulière de leur part du fait que vous les avez empêchés de jouer l’Eurobasket 2009 ?

C’est possible que ça joue, mais au-delà de ça, ce qu’ils ont en tête aujourd’hui c’est cet Euro plus qu’une revanche d’il y a deux ans.

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