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L’Espagne corrige la Lituanie

C’était le choc de la journée : le champion d’Europe en titre contre les outsiders locaux poussés par leur peuple tout dévoué à la balle orange. Le duel a tourné court avec une avalanche de « triples » en provenance des lignes arrières. La Roja a ensuite géré son avantage tout en alternance avec Nav

C’était le choc de la journée : le champion d’Europe en titre contre les outsiders locaux poussés par leur peuple tout dévoué à la balle orange.

Le duel a tourné court avec une avalanche de « triples » en provenance des lignes arrières. La Roja a ensuite géré son avantage tout en alternance avec Navarro (22 points) à l’extérieur et Ibaka (15 points et 9 rebonds) à l’intérieur.

Une pluie de « triples »

[pub_300] La Lituanie, malgré la liesse de son public, a subi ce que la France avait également subi en préparation. La vague espagnole déferle d’entrée de jeu avec un premier quart maîtrisé de bout en bout. La doublette arrière de Navarro et Calderon se met déjà en branle derrière l’arc.

Les Lituaniens sont pris à la gorge ; coach Kestutis Kemzura pète un plomb, se prend une technique à la volée, et s’en prend à son assistant en le repoussant sur le banc. La nation lituanienne va mal.

Valanciunas pour réveiller les foules

Est alors lancé dans le grand bain, le néo-drafté Jonas Valanciunas. Le jeune pivot répond présent avec plusieurs moves bien costauds down low pour contourner les Gasol Brothers. Il est même meilleur marqueur des siens avec 9 points à la pause (et également à la fin du match avec 13 unités).

Mais à l’image d’un shoot primé marqué dans les dernières secondes de la première mi-temps, le match est à sens unique. L’adresse de loin de l’armada espagnole est diabolique. 10/16 à trois points dont 4/6 pour La Bomba Navarro qui pointe déjà à 18 points ; 3/5 pour Calderon. L’écart se creuse sur ce niveau d’excellence qu’atteint encore la Roja : 62-36 à la pause !

L’Espagne encore au-dessus

Les locaux ont bien essayé de revenir, que ce soit Kalnietis, Kaukenas ou encore Saras Jasikevicius. Mais rien n’y a fait. L’écart demeure autour des 20 points. Lorsque le dernier nommé remonte la balle et prend un shoot desperado à trois points pour revenir sous les 20, la balle ricoche. Il n’y aura pas de retour miraculeux…

Le score final (91-79) est plus digne avec un -12 moins difficile à avaler, mais l’impression de supériorité ibérique est puissante. Serge Ibaka (15 points et 9 rebonds) finit en seconde période ce que Pau Gasol (17 points) et son frère Marc (8 points, 8 rebonds, 4 passes) avaient entamé en première. L’Espagne déroule.

Les Espagnols sont bien là, leur niveau de jeu est impressionnant. Il faudra venir les chercher.

FEUILLE DE STATS

LE MATCH

http://www.youtube.com/watch?v=nTpWeRBf88M

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