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Ronny Turiaf assume le choix des Bleus

Blogueur sur L’Equipe.fr, Ronny Turiaf n’élude pas la polémique qui enfle après le non-match des Bleus face à l’Espagne. Pour le pivot de l’Equipe de France, absent en raison d’une blessure à la main, ses coéquipiers ont fait des choix qu’ils assument, et polémiquer là-dessus est une perte de temps.

Blogueur sur L’Equipe.fr, Ronny Turiaf n’élude pas la polémique qui enfle après le non-match des Bleus face à l’Espagne.

Pour le pivot de l’Equipe de France, absent en raison d’une blessure à la main, ses coéquipiers ont fait des choix qu’ils assument, et polémiquer là-dessus est une perte de temps.

« Quoi que tu fasses, quoi que tu dises, on savait que les gens auraient des choses à dire. Mais si on avait eu un joueur majeur qui se blessait alors qu’il n’était pas aussi « important » que les précédents, ça aurait été une erreur majeure. »

A propos de blessure, Turiaf prend alors l’exemple de Tony Parker en 2006, celui de Boris Diaw en 2009 ou encore le sien au Tournoi de Londres.

« Le discours qui dit « vous avez fait une faute » est un peu une perte de temps. Si ça n’avait pas été l’Espagne en face, on ne l’aurait pas entendu car il n’y aurait pas eu cet écart. On fait des choix. Là, c’est celui de tout miser sur le quart de finale parce qu’on a l’objectif olympique en tête. »

Par ailleurs, il réfute l’idée que la France a choisi la Grèce parce que c’est un adversaire plus facile.

« Sinon j’entends ici où là que la Grèce ne nous ferait pas peur. Ce n’est pas vrai. C’est une équipe qui joue très bien ensemble, qui a des valeurs collectives qui font d’elle une nation différente. Si l’équipe est en quarts, c’est qu’elle est bonne. Donc il faut remettre les choses en place. Elle ne fait peut-être pas peur à certains mais à nous oui car on connaît sa qualité et la valeur de ses individualités. »

Et il rappelle que certains Bleus ont une revanche à prendre par rapport au couac de l’Euro 2005 (ndlr : la France menait de 7 points à 40 secondes de la fin avant de s’incliner).

« Quand j’étais sur un lit d’hopital pendant la demi-finale en 2005, la fin rocambolesque ne m’a pas fait du tout rigoler. Elle n’est jamais passée. »

Nous non plus…

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