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France – Grèce : de la sueur, des coups et du sang

L’équipe de France s’attend à jouer un match très physique, jeudi, en quart de finale du championnat d’Europe de basket, face à une équipe grecque qui fera tout pour ralentir le rythme.

L’équipe de France s’attend à jouer un match très physique, jeudi, en quart de finale du championnat d’Europe de basket, face à une équipe grecque qui fera tout pour ralentir le rythme.

« C’est une bonne équipe qui est rigoureuse, très bien organisée, analyse l’entraîneur des Bleus, Vincent Collet. Comme toutes les équipes grecques, elle joue physique et elle va essayer de casser le rythme avec certainement des zones press pour ralentir le jeu. Ils vont essayer de garder la balle aussi, en jouant des possessions plutôt longues. »

La Grèce a de nombreux absents cette année. Son massif pivot Sofoklis Schortsanitis n’est pas là, tout comme Vassilis Spanoulis ou Dimitris Diamantidis. Mais son jeu est dorénavant drivé par Nick Calathes qui a acquis de l’expérience depuis deux ans. Sa dernière finale en Euroleague, avec le Panathinaikos face au Maccabi Tel Aviv, en témoigne.

« Il a pris des responsabilités dans cette équipe grecque, confirme le coach français. Avec Nikos Zisis, ils forment une traction arrière performante et complémentaire car ce sont deux joueurs un peu différents. »

À l’intérieur, Kostas Koufos a pris du grade et apporte des points dans la raquette.

« Et après ils s’appuient toujours sur un Antonis Fotsis qui rassure un peu tout le monde, qui met des gros shoots », affirme Vincent Collet.

Comme à son habitude, cette armada grecque tentera de jouer très dur face à la France.

« Tout le monde connaît les Grecs, on sait comment ils jouent, prévient Tony Parker. Ils voudront contrôler le tempo. Maintenant c’est à nous d’essayer d’accélérer le jeu, de bien défendre, de les agresser et d’imposer notre jeu. »

Ali Traoré : « ça va être sale et dégueulasse »

La Grèce a en effet toujours eu un jeu basé sur la défense. Ses joueurs voudront fermer le jeu et ralentir le rythme du match. « C’est ce qu’ils ont fait pendant toute la compétition, rappelle le capitaine français, Boris Diaw. On ne s’attend pas à ce que le match de demain soit un concours de tirs. »

Le but, pour les Grecs, sera donc de réussir à tenir le score autour des 60-65 points, afin de limiter l’écart pour que le match puisse se jouer sur quelques possessions.

Le pivot remplaçant de l’équipe de France, Ali Traoré, se tient prêt.

Crédit : JF Molliere / FFBB
« Je préviens, ça va être sale, dit-il. Il ne faut pas s’attendre à du beau jeu, ça va être dégueulasse. Ce sera un match avec plein de fautes, avec des coups, il y aura du sang. »

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