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Nikos Zizis : « en 2005, Dieu était avec nous »

Présent en 2005 lors de la victoire de la Grèce face à la France en demi-finale de l’Eurobasket, Nikos Zisis se souvient pour nous de cet incroyable retournement de situation. Pour lui, l’affiche de cet après-midi sera différente et les Français partent favoris.

Présent en 2005 lors de la victoire de la Grèce face à la France en demi-finale de l’Eurobasket, Nikos Zisis se souvient pour nous de cet incroyable retournement de situation.

Pour lui, l’affiche de cet après-midi sera différente et les Français partent favoris.

Que pensez-vous de la France ?

Par rapport à leur parcours jusqu’ici, ce sont les favoris. Selon moi, ils ont choisi de jouer contre nous pour éviter la Lituanie en demi-finale, donc ça doit nous donner de la motivation pour ce match. On s’attend en tout cas à un match difficile. Il va falloir qu’on joue très bien pour les battre.

Quels souvenirs gardez-vous des 40 dernières secondes de la demi-finale en 2005 ?

(sourire) C’est la preuve que les miracles existent. Ce genre de fin match n’arrive qu’une fois tous les cent ans je pense. Tout s’est passé tellement vite, je ne peux pas vraiment expliquer. Ça a été un retour incroyable pour nous. Peut-être que les Français pensaient que c’était plié. Nous, on a fait tout ce qu’il fallait pour gagner, on a mis nos lancers-francs, on a fait de bonnes actions. De l’autre côté, Tony Parker et Antoine Rigaudeau ont manqué quelques lancers très importants. Et puis Dimitris Diamantidis a mis ce tir à trois-points qui a récompensé toute une génération. Les Grecs ne l’oublieront jamais. Dieu était de notre côté ce jour-là.

Ce souvenir hante toujours les Français à votre avis ?

Non, la France est une très bonne équipe cette année et ils font partie des favoris pour gagner l’Eurobasket. Tony Parker est en grande forme, il a acquis de l’expérience. Et en plus, il y a les nouveaux, Joakim Noah, Nicolas Batum.

Que pensez-vous de votre parcours jusqu’à présent ?

Ça été dur pour nous. De nombreux joueurs clés ne sont pas là cette année et on savait que cela allait être difficile de rester compétitifs. On a eu des hauts et des bas, mais on a atteint notre premier objectif qui était de faire les quarts de finale. Maintenant, c’est le vrai tournoi qui commence.

Propos recueillis par Romain Brunet

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