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Theo Papaloukas, le vieux sage

Défait hier sur le parquet de Milan, mais auteur d’un match solide (13 points, 7 rebonds, 2 passes), Theo Papaloukas est un vétéran du circuit Euroleague. C’est sa 11ème saison dans la meilleure compétition européenne, et après l’avoir remporté à deux reprises (2006 et 2008) dont un titre de MVP du

Défait hier sur le parquet de Milan, mais auteur d’un match solide (13 points, 7 rebonds, 2 passes), Theo Papaloukas est un vétéran du circuit Euroleague. C’est sa 11ème saison dans la meilleure compétition européenne, et après l’avoir remporté à deux reprises (2006 et 2008) dont un titre de MVP du Final Four en 2006 et un titre de MVP de la saison d’Euroleague en 2007, le meneur grec connaît toutes les ficelles du métier.

En partance d’Olympiakos alors qu’il a désormais 34 ans, l’ancien champion d’Europe (2005) et vice-champion du monde (2006) (et oui aussi !) a été convaincu par David Blatt de venir terminer sa carrière dans un autre grand d’Europe : le Maccabi Tel Aviv.

Là, il retrouve son compatriote Sofoklis Schortsanitis, le Shaq grec, avec qui il avait humilié les Etats-Unis aux championnats du monde (101-95).

« Sofo est un grand joueur et il a été chanceux de venir ici au Maccabi l’an passé, raconte-t-il au site officiel de l’Euroleague. Les gens ici l’adorent, et l’équipe aussi. C’est sûr qu’il a été un facteur de ma venue ici. Il est non seuelement quelqu’un que je connais déjà, mais il est grec. Si j’ai un problème en dehors du parquet, il m’aidera à le régler. J’ai toujours eu une bonne relation avec Sofo et ça continue. Mais je me considère chanceux que toute l’équipe est cool et tous les joueurs et le club m’ont beaucoup aidé. Si j’ai besoin de quoi que ce soit, il y a des gens pour m’aider. Tout est parfait ici. Tout le monde sait que le Maccabi est un excellent club, ils prennent soin des gens, et c’est très important pour un nouveau joueur. »

Sa relation avec les fans du Maccabi auxquels il a fait beaucoup de misères durant sa longue carrière d’Euroleague.

« Le principal souvenir est le Final Four à Prague, parce que l’on avait rencontré une grande foule de fans du Maccabi après avoir gagné le titre avec Moscou. Je pensais que ça allait être bizarre, mais tout le monde nous a félicité pour le titre, nous disant que l’on avait joué un super match et voulant des photos avec nous. Même si on avait battu leur équipe, ils comprenaient et nous respectaient pour ça. C’était super. Je les respecte pour cela. En grec, il y a un terme qui n’existe pas en anglais: c’est quand quelqu’un fait quelque chose qui vient du cœur et tu te sens redevables vis-à-vis de lui. C’est ce que je ressens pour les fans du Maccabi. »

Ses nouveaux coéquipiers au sein du Maccabi.

« Je pense que mon rôle est de venir du banc. Mais ce n’est pas à moi de décider : c’est au coach [David Blatt]. Et il a beaucoup de bons joueurs. Jordan Farmar joue très bien en ce moment et c’est un bon gars dans l’équipe. J’espère qu’il pourra rester toute la saison, ça serait bien pour nous. On a aussi un jeune joueur israélien, Ogev Ohayon, qui travaille dur aussi. Mon rôle est de faire ce que le coach veut que je fasse, mais je m’attends à sortir du banc. »

Et la retraite de ses copains Holden, Langdon, Marcus Brown, il en pense quoi ?

« J’ai parlé à J.R Holden de [sa retraite], et c’est sûr, c’est une decision difficile à prendre. Si tu ne te sens plus aussi bien, que tu es fatigué mentalement, c’est difficile de continuer. Le basketball est pour nous un plaisir. Tout pendant que tu prends du plaisir, tu continues à jouer. Mais sinon, il faut arrêter. Les J.R Holden, Trajan Langdon, Marcus Brown sont tous des très grands joueurs mais aussi de bonnes personnes. Ils sont très importants pour notre sport et pour moi. J’ai eu la chance de jouer avec les trois, et maintenant, je travaille avec Derrick Sharp [ancienne star du Maccabi, désormais assistant coach]. Ils sont tous de grands joueurs et de grands professionnels. Tu ne peux que respecter leurs décisions. »

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