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Le Real remporte le duel au sommet contre Milan (85-78)

Si l’attraction du soir était l’arrivée de Serge Ibaka dans les rangs du Real, le spectacle se passait sans lui sur le terrain et la tension était au rendez-vous. Et face à un Drew Nicholas des grands soirs, c’est le duo Fernandez – Carroll qui sauve les Madrilènes (85-78).

Si l’attraction du soir était l’arrivée de Serge Ibaka dans les rangs du Real, le spectacle se passait sans lui sur le terrain et la tension était au rendez-vous. Et face à un Drew Nicholas des grands soirs, c’est le duo Fernandez – Carroll qui sauve les Madrilènes (85-78).

Très peu d’Ibaka

On l’attendait, il est venu, mais il n’a pas joué… ou si peu. Lui, c’est Ibaka, le troisième larron de l’équipe nationale espagnole à garnir l’effectif du Real avec Llull et Fernandez. Et face à eux, c’était tout simplement leur sélectionneur Sergio Scariolo.

Entré en fin de second quart, l’ailier fort du Thunder a eu droit à quelques minutes, histoire de prendre la température. Car à ce moment du match, c’est le Milan qui mène le jeu. Avec Malik Hairston toujours aussi saignant et costaud dans ses pénétrations (18 points), et un bon Gallinari (12 points), les italiens sont encore devant à la pause (36-39).

Un troisième quart renversant

Le troisième quart devient complètement fou quand Drew Nicholas (24 points) assène trois bombes longue distance d’affilée, assortie de quelques lancers pour cause de technique du côté madrilène. Milan s’envole vers un avantage de 13 points (40-53).

On se dit que le plus dur est fait ; mais paradoxalement, cet écart réveille le public qui gronde à nouveau (bien excité par les gestes de Rudy et Llull). Et ces deux spécimens, plus le lituanien Pocius, balancent à leur tour des trois points qui font passer le Real devant à nouveau (61-59).

Les arrières du Real font la différence

Le dernier quart temps est un match de boxe. Les points défilent et chaque équipe vise le KO. Il arrive sur une action ligne de fond classique entre Llull et Fernandez ; Rudy étant bousculé au moment de s’envoler pour le alley oop. Faute anti-sportive. Première cassure.

La seconde arrive sur une action en tête de raquette. L’insolent Jaycee Carroll prend à nouveau ses appuis pour dégaine derrière l’arc et c’est Nicholas qui le faute. Trois lancers et un écart de +7.

Au final, le Real s’impose grâce à ses arrières : 17 points pour Rudy, 11 pour Pocius, 13 pour Llull et 21 pour Carroll : faites l’addition, ça fait 62 des 85 en tout.

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