Aller au contenu

Nicolas Batum : « en 2 heures, je suis passé de ‘je vais faire mes valises’ à ‘je reste en Pro A' »

Après avoir réalisé une performance exceptionnelle face à Bilbao qui lui a valu le titre de MVP de la deuxième journée d’Euroleague, Nicolas Batum s’est fait plus discret en Pro A. Auteur d’un match moyen (7 points, 4 rebonds et 2 passes en 31 minutes) contre Poitiers, Nicolas Batum a tout de même a

Après avoir réalisé une performance exceptionnelle face à Bilbao qui lui a valu le titre de MVP de la deuxième journée d’Euroleague, Nicolas Batum s’est fait plus discret en Pro A.

Auteur d’un match moyen (7 points, 4 rebonds et 2 passes en 31 minutes) contre Poitiers, Nicolas Batum a tout de même accepté de répondre à nos questions à la sortie des vestiaires.

Quel est votre sentiment sur ce match ?

Laborieux… On était un peu fatigué du match de jeudi soir. On s’est peut être un peu relâché après le gros match qu’on a fourni en euroleague et on n’a pas attaqué cette équipe de Poitiers comme on aurait du. On a assuré l’essentiel c’est à dire la victoire en mettant des paniers clés lors d’une période de 2-3 minutes. Ce soir, la différence s’est faite la dessus.

Vous avez eu du mal contre cette équipe de Poitiers…

On est resté concentré tout au long du match. Ils ont fait un gros match pendant 40 minutes et Nelhomme a fait du bon boulot au niveau du coaching : ils étaient bien en place et on a eu du mal à les bouger. Notre expérience nous a permis de gagner ce match.

Pas trop fatigué quand même ?

Un peu, mais bon c’est normal car on a joué il y a 48 heures, donc. On a la victoire et c’est l’essentiel.

A titre personnel, tu as eu du mal à rentrer dans ce match…

Je ne voulais pas trop croquer aujourd’hui et je voulais me mettre au service de l’équipe. J’ai beaucoup pris la balle sur le dernier match et ce soir, Pape ou Jamal on fait un gros match donc je suis content pour eux car ce sont des mecs qui doivent se mettre en confiance. Je ne voulais pas trop forcer aujourd’hui car on a une grosse semaine avec Fenerbahce et Villeurbanne.

Tu as suivi les dernières discussions en NBA ?

Bien sûr. J’ai reçu un texto à la fin de l’entrainement qui disait : une annonce va être faite, la saison va reprendre. Puis je suis parti au restaurant avec ma famille et j’ai reçu un autre message qui disait : en fait, il n’y a rien, encore des embrouilles… David Stern va annoncer qu’il y a 2 nouvelles semaines annulées. En 2 heures, je suis passé de « je vais faire mes valises à je reste en Pro A ».

Tu es plutôt déçu de ne pas reprendre la saison NBA ou content de rester encore à Nancy ?

Je suis content quand même de rester à Nancy. Je ne voulais pas repartir tout de suite, ça m’aurait fait une petite pointe au cœur si j’avais dû repartir demain. Personnellement, si je pouvais rester au moins jusqu’au match retour de Cantu, ca serait pas mal.

Pour finir, un petit mot sur ta fondation ?

Ma mère est au Sénégal actuellement. Elle cherche des terrains pour construire des structures afin de recevoir des mamans, des jeunes femmes enceintes… C’est un projet qui me tient beaucoup à cœur.

Propos recueillis par Jérome Knoepffler pour BasketEurope.

Commentaires

Fil d'actualité