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Tony Parker : « je me sens bien ici, mais la NBA c’est ma maison »

Tony Parker semble confiant qu’un accord entre joueurs et propriétaires sera conclu rapidement. Pour lui, s’il jouera encore dimanche contre Nancy et le week-end prochain au Havre, il ne pense par contre pas être là par la suite. Ravi de cette expérience française qui lui permet de mesurer sa popula

Tony Parker semble confiant qu’un accord entre joueurs et propriétaires sera conclu rapidement. Pour lui, s’il jouera encore dimanche contre Nancy et le week-end prochain au Havre, il ne pense par contre pas être là par la suite.

Ravi de cette expérience française qui lui permet de mesurer sa popularité, le meneur des Spurs admet également que la NBA est son véritable terrain de jeu. Avant un retour à l’ASVEL en tant que dirigeant, plus tard.

« À Cholet la semaine dernière, c’était vraiment impressionnant », explique-t-il au journal Le Figaro lorsqu’on évoque l’engouement créé autour de son arrivée en Pro A. « Cela m’a un peu étonné. Aux États-Unis, je n’ai pas l’habitude d’un tel engouement. Les gens ont bien suivi notre parcours à l’Euro et avec l’opportunité de jouer en France, j’ai l’impression que ma popularité a grandi. Les Français se sentent plus proches de nous aujourd’hui. J’ai été connu grâce à la NBA. On m’a toujours vu comme la star française aux États-Unis. Une star un peu lointaine, car mes matches sont diffusés à trois heures du matin. »

Qu’est- ce que cela fait de retrouver la Pro A après si longtemps ?

« Cela fait bizarre. J’essaye d’en profiter au maximum. J’étais content par exemple de jouer à Cholet. Je joue par plaisir. Je n’ai aucune pression. Je n’ai rien à prouver. Je joue plus pour donner un coup de pouce au championnat français et à mon club. Je fais même des trucs que je ne devrais pas faire lors de la préparation des matches. À Cholet, j’ai signé des autographes pendant une trentaine de minutes avant d’aller dans les vestiaires. Je le fais aussi car ce sera peut-être la seule fois de leur vie que des jeunes me verront en chair et en os. »

Va-t-il regretter son retour aux Etats-Unis ?

« Je me sens bien ici mais la NBA c’est ma maison. Cela fait dix ans que je suis là bas. Je reste fidèle à San Antonio. Je vais commencer un nouveau contrat de 4 ans. »

Quant à son investissement à l’ASVEL, il est sur le long terme. Tony Parker entend bien revenir et prendre la direction du club à sa retraite sportive.

« Oui, j’aimerais gérer ce club. Je commence en avance. J’apprends beaucoup avec Gilles Moretton. Au début j’étais actionnaire vice-président. J’apprenais, j’observais. Désormais je suis dans le vif du sujet. Je prend toutes les décisions ayant trait au basket, Au quotidien, j’ai mon bureau. Je fais des réunions. Je travaille sur le gros projet de la nouvelle salle et mon académie que l’on essaye de construire pour 2015. L’académie serait une sorte d’Insep avec 30 chambres. Une première en basket. La suite logique, c’est que dans huit, dix ans, Gilles me passe la main et que je gère l’Asvel. Villeurbanne est déjà l’un des grands clubs en France. Le but, c’est qu’il le devienne aussi en Europe. »

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