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Quand Nantes fait la fête à un joueur NBA…

A chaque déplacement des JSA Bordeaux, les dirigeants adverses sont assurés de faire salle comble. Et cela n’a pas manqué à Nantes vendredi, où la salle de Mangin Beaulieu a accueilli plus de 2 200 personnes. Toute la région était venue voir Boris Diaw, et au terme d’un match spectaculaire et très a

A chaque déplacement des JSA Bordeaux, les dirigeants adverses sont assurés de faire salle comble. Et cela n’a pas manqué à Nantes vendredi, où la salle de Mangin Beaulieu a accueilli plus de 2 200 personnes.

Toute la région était venue voir Boris Diaw, et au terme d’un match spectaculaire et très agréable, c’est l’Hermine, 17ème de Pro B, qui sort vainqueur 76-66, poussée par un public qui ne boudait pas son plaisir. Vaincu, Diaw a fait le job, avec 15 points, 8 rebonds et 3 passes pour 23 d’évaluation en 34 minutes.
La star française de Charlotte, pour sa part, a joué son rôle d’ambassadeur du basket avec beaucoup de plaisir, prenant le temps de signer des autographes pour les fans, dont un grand nombre d’enfants, pendant plus de 15 minutes après la rencontre.

Tout en sobriété, comme à son habitude, Boris Diaw a aussi répondu aux questions des médias. Basket USA y était.

A la question d’un confrère sur le fait de savoir si c’était son dernière match, Boris préfère botter en touche.

A chaque conférence de presse, on me pose la question. Écoutez comme d’habitude, jusqu’à preuve du contraire ce n’est pas le dernier.

Les négociations autour du lockout semblent alterner le chaud et le froid. On annonce une réunion décisive pour le week-end. Une réaction ?

Je suis le lockout de près. Chaque week-end on nous dit « il pourrait y avoir une solution lundi ». Peut-être qu’ils travaillent plus le week-end que la semaine… Mais on n’a pas d’info particulière, dont je ne sais pas.

Le contrat avec Charlotte arrive à expiration à la fin de la saison. Tu commences à réfléchir à l’avenir ?

Non non. Déjà je n’ai pas le droit de parler de ça sinon j’aurais une amende. Et sinon non pas du tout. Déjà il faut voir si la saison recommence et si oui se concentrer sur cette saison là avec mon club. Ensuite on verra l’été prochain ce qui arrivera.

L’interview se conclut par une nouvelle évocation de son départ, avec la forte piste de l’ASVEL. Boris précise que Tony et lui s’appellent régulièrement, mais qu’aujourd’hui il n’y rien de défini, et que s’il quitte Bordeaux il étudiera les options qui se présentent à lui.

On le voit, au final, Boris Diaw n’a pas pu livrer de grandes révélations. Cependant, c’est vraiment un plaisir de voir l’impact que sa présence peut avoir sur le terrain, auprès des fans, et pour le basket français en général.

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