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Florent Pietrus raconte la Guadeloupe

Sur l’excellent site de la Liga ACB, on a souvent droit à des interviews, des reportages, des stats insolites : bref, on ne manque pas d’idées pour marketer le produit basket. Et la dernière bonne idée a été de se déplacer avec Florent Pietrus sur les lieux de son enfance à la Guadeloupe pour racont

Sur l’excellent site de la Liga ACB, on a souvent droit à des interviews, des reportages, des stats insolites : bref, on ne manque pas d’idées pour marketer le produit basket.

Et la dernière bonne idée a été de se déplacer avec Florent Pietrus sur les lieux de son enfance à la Guadeloupe pour raconter ses débuts.

« 8 ans en France, 8 ans en Espagne »

« Ça ne me dérange pas que les gens ne savent pas où se situe la Guadeloupe. C’est logique, il y a tellement de pays qui sont difficiles à situer. Et puis c’est une petite île, il y a de nombreux pays que je ne peux pas situer sur une carte. Et si les gens s’intéressent, je leur explique où elle se situe. »

« Je suis né en Guadeloupe et j’y ai grandi jusqu’à l’âge de 15 ans, c’est à ce moment-là que je suis arrivé en France et j’y suis resté 8 ans. Maintenant, je vis en Espagne depuis presque 8 ans aussi. J’ai vécu pratiquement autant en France qu’en Espagne. »

Fidèle à son île, Flo Piétrus conserve ses origines tout proches de son cœur.

« Je suis de Guadeloupe pour toujours. Je porte un bracelet pour me souvenir d’où je viens et pour ne pas avoir de doute sur mes origines. »

« Les gens ici sont tranquilles »

« Les Abymes sont une ville très petite, mais c’est comme la capitale du pays car c’est ici que tous les grands édifices se trouvent, les hôpitaux, les collèges, etc. »

« Nous sommes très dépendants de la France, et sans rentrer dans des discours politiciens, je crois qu’il est difficile de gouverner la Guadeloupe depuis la France avec la distance qui les sépare. Le niveau de vie en Guadeloupe est bon, même si certaines choses sont chères parce que nous importons depuis la France et elle est à 9 000 km. C’est une île chère mais où l’on vit bien. »

« Les gens sont d’un caractère très calme. Dans les Caraïbes, on prend tout avec énormément de calme. Avec la chaleur, et le beau temps, tout le monde est toujours avec le sourire, et je crois que c’est le plus important parce qu’il faut prendre la vie avec bonne humeur. Car en fin de compte, nous créons tous nos problèmes et on se complique la vie. En Guadeloupe, on prend la vie avec cette philosophie de calme et de joie… mais quand on a des choses à faire, on les fait bien aussi. »

« Le basket ici, on y joue tranquillement. On te demande par grand-chose, ce n’est pas une ligue très forte. Ce n’est pas fantastique mais c’est une bonne petite ligue. »

« Si l’on pouvait déplacer la Liga Endesa aux Caraïbes, ce serait parfait pour moi. »

« Ma famille et mes amis habitent au pays. Je ne changerai rien contre les 15 années que j’ai passé là-bas. Ce sont des moments très importants pour moi et c’est toujours particulier pour moi de revenir au pays parce que c’est comme recommencer à grandir… à naître… c’est tout pour moi. »

« Mon fils y a été deux fois. C’est très important pour moi que ma famille connaisse mes racines parce qu’à chaque fois que je reviens, je renais. Ça me ravit qu’ils rencontrent ma famille, mes amis et la culture de mon pays. »

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