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Euroligue : le Diamant Vert a encore brillé de mille feux

On le dit et on le répète : sous bien des aspects, le jeu européen n’a rien à envier au jeu NBA. Et dans le cas des joueurs stars, Diamantidis n’a rien à envier à un Kobe Bryant. Aussi clutch que le Black Mamba, le Diamant Vert du Pana a encore éclaté de tout son… Continue reading Euroligue : le Dia

On le dit et on le répète : sous bien des aspects, le jeu européen n’a rien à envier au jeu NBA. Et dans le cas des joueurs stars, Diamantidis n’a rien à envier à un Kobe Bryant. Aussi clutch que le Black Mamba, le Diamant Vert du Pana a encore éclaté de tout son talent cette dernière manche décisive contre le Maccabi (86-85).

Le champion en titre grec défendra donc son titre continental à Istanbul le mois prochain, et il le doit en grande partie à Diamantidis, auteur de 25 points, 6 rebonds et 3 passes et d’une évaluation record en carrière de 34 ! A une unité d’un record historique de fautes provoquées, le gaucher magique a surtout inscrit le panier décisif qui sépare les deux clubs légendaires.

Un chassé croisé en troisième quart…

Pour la seconde année consécutive, le Maccabi va pouvoir pester tout l’été contre l’armada grecque de Zeljko Obradovic. Après les avoir repoussé dans leurs ultimes retranchements avec ce match 5, les joueurs de David Blatt viennent à nouveau échouer contre le Pana, à une petite longueur de l’exploit.

Pourtant, durant le troisième quart, Ohayon (10 points), Langford (11 points et 5 passes) et Blu (14 points) se sont employés à ramener leur équipe à niveau (46-46). Un 12-0 qui venait répondre à un second quart quelque peu raté de la part du club nation (perdu 23-12 ; 41-32 à la pause).

… puis un classique du genre : la fin de match étouffante

Mais comme souvent en Euroligue, c’est dans un scénario plein de suspense que le match se terminait. Après un tir primé de Guy Pnini, les compteurs étaient encore remis à zéro (85-85). Mais le Pana s’en remettait à Diamantidis qui provoquait faute après faute pour mettre au supplice le Maccabi.

Son dernier tir à 5 secondes du gong était manqué mais Diamantidis suivait son rebond et détournait la dernière passe de Burstein en sorte que le Maccabi ne pouvait pas déclencher un dernier tir pour la gagne.

Le Panathinaikos l’emporte sur la plus infime des marges 86-85. L’expérience des grands moments (13 points pour Jasikevicius) et le talent brut de Diamantidis aura fait la différence contre le Maccabi qui a tout essayé.

[videopub http://www.youtube.com/watch?v=PqFEhMK8XEM]

Le Final Four

Les affiches du Final Four sont donc désormais officielles, on aura droit à un explosif Pana – CSKA d’un côté et un Barça – Olympiakos de l’autre.

Demi-finales (11 mai)

CSKA Moscou – Panathinaikos (17h)
Barcelone – Olympiakos (20h)
Match pour la 3ème place (13 mai à 17h)
Finale (13 mai à 20h)

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